“ Jaya ! „

L ' A r r i v é e !

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2 mois après la mission au Royaume d’Alabasta
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Cela faisait maintenant plusieurs jours que Juza Zenzaburô était parti du Royaume d’Alabasta, car en effet le sabreur avait longuement voyagé pour parfaire son art du sabre avant de s’occuper de ses affaires concernant l’organisation qu’il menait d’une main de fer. Préparant le navire pour rejoindre Jaya, quelques minutes avant son départ, un oiseau messager était arrivé. Il était porteur d'un message de « Satchi », le comptable de l’organisation Versace qui expliquait brièvement qu'il ne fallait plus perdre de temps et que l’échéance arrivait à son terme concernant la menace de la part de cette folle dingue de Yonkou. On dit que le pirate « Devone Drake » était celui qui avait organisé le vol de la « Dance Powder » à Jaya, celui qui avait mis dans l’embarras Juza face à la Yonkou, maîtresse des insectes. Maintenant que le Schichibukaï avait un nom est une destination il n’allait pas rester inactif. D’ailleurs Satchi, le reste du groupe et même les 313 viendraient sous-peu eux aussi à Jaya pour régler ce problème majeur. L’un des plus graves depuis que Versace à vu le jour. « Devone Drake » était un pirate qui s’était fait un nom dans le monde de la piraterie et de la pègre. C’était donc le moment parfait pour l’anéantir par une vengeance inéluctable. Cette nouvelle génération de pirate ne respectait plus rien. Depuis que Juza était devenu l’un des sept capitaines corsaires, de nombreux pirates réputés avaient créé des équipages composés de la pire espèce de criminel que l’on pouvait croiser sur cette mer. Juza devait frapper un grand coup cette fois, il devait se faire respecter ou plus jamais Versace ne serait prit au sérieux.

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Voguant sur les mers de Grand Line, il savait que désormais il n'avait plus le choix, il fallait avancer. Si jamais l'envie lui prenait de retourner chez lui, Juza n'avait pas d'autre choix que d'aller jusqu'à Marie Joa pour demander une escorte sur la Calm Belt, connu pour ses monstres marins gigantesque et au combien dangereux. Mais pas question d’échouer, il fallait que le business continue de tourner. Le sabreur passa plusieurs heures dans sa cabine, alternant entre les ordres de navigations, les études dans ses livres et les entrainements. La petite salle qui lui avait été aménagé été remplie d'instrument de musculation et de gymnastique sur lesquels il s'entrainait tout les jours depuis sa nomination en tant que première corsaire de l’histoire. Il devait garder la forme s’il voulait garder ce poste. Ses muscles le tiraillaient à chaque fin de séance, généralement tard dans la nuit. Les courtes pauses qu'il s'accordait été dérangé par sa blessure à la poitrine, et il se réveillait généralement en sursaut avec un goût amer en bouche qui semblait selon lui être du sel. Il avait beau décortiqué ses livres, aucun ne parlait de techniques semblable à celle qui avait été employé pendant son précédent combat sur le Royaume d’Alabasta. En effet durant cette mission Juza avait pu trinquer et goûter au Karaté des hommes poissons. Puissant et impitoyable au point même d’avoir encore gardé en bouche le gout de la mer salé dégagé par l’art martial de ces satanés poiscailles. Juza se devait de devenir encore plus fort, il devait  étudier la manière de combattre d’un épéiste face aux autres styles de combattants. Ils y avaient ceux qui utilisés le corps à corps, d’autres les fruits du démon…Juza devait adapter son art du sabre pour pouvoir combattre n’importe qui. C’est ce qu’il pensait en tout cas.

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Le tirant de ses réflexions, un de ses hommes vint lui annoncer qu'ils atteignaient enfin l'île pointé par le log pose depuis deux semaines. Il ne s’agissait pas encore de Jaya, mais d’une île voisine à cette dernière. Après l'avoir remercié et congédié, il allait sur le pont pour voir de quoi il s'agissait. L'île qui se dressait au loin était immense, un grand port couvrait toute la face nord tandis que le reste était composé de forêt dense. Au centre ce tenait fièrement une montagne au sommet enneigé. A cette distance les formes qu'il apercevait été floue mais il lui semblait voir des habitations au pied de la montagne. Les vivre commençant à faire défaut, cette escale était des plus rafraichissantes. Il commença par réunir tout le monde sur le pont du navire. Ses hommes n'osaient pas soutenir son regard et il savait bien que les rumeurs allaient bon train quand à son futur combat qu’il devait mener contre le pirate qui lui avait fait défaut mais aussi et surtout de la remontrance qu’il avait du subir de la part de la Yonkou qui revendiquait ses livraisons de « Dance Powder ». Juza avait décidé de mettre fin à ses ragots et de faire la lumière sur les événements qui s’étaient déroulés sur Marrakesh Island et de la fameuse visite de « Crazy Bee », l’un des commandants de la femme Yonkou. Il raconta brièvement l’entrevue que Satchi avait eu avec « Crazy Bee » et de la menace qui pesait sur eux tous. Ce court récit avait eu le don de méduser les hommes de Juza. Notamment son bras droit et son lieutenant, tous de la race des Platiores. Juza avait réussit à convaincre les plus sceptiques. Maintenant que tout était dit, Juza lança une série d'ordres, qui furent écouté par des hommes de plus en plus conquis par leur supérieur. Etrangement, ces derniers n’étaient pas effrayés de voir que Juza devait rapidement régler ses problèmes sous peine d’être pris pour cible par l’un des Yonkous. Non ils étaient plutôt fiers de voir qu’ils étaient sous les ordres d’un homme aussi influent à un tel point qu’il pouvait s’attirer les foudres de la plus instable des quatre empereurs. Bref…

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L'île voisine à celle de Jaya était enfin à porté d’amarrage et en descendant de son navire, Juza se demandait ce qu'elle lui réservait. L'île était majestueuse de loin, mais de prêt elle l'était encore plus. Le port semblait ancien, de nombreuses statues encombraient les quais. La rue dans laquelle ils se trouvaient été bordé de caisson venant des divers bateau du coin. Le navire corsaire avait jeté l'ancre à l'extrémité gauche de la baie, et sur toute une ligne on pouvait apercevoir des bateaux de pêche. Larguant ses hommes dans la ville après avoir réitéré les demandes habituelles à savoir trois personnes restant à bord pour nettoyer et garder le navire, achat des vivres sur le marché et interdiction de provoquer une bagarre dans une des tavernes, il s'aventurait seul dans la grande allé principale. Les badauds flânaient devant les commerces et lui même était à l'affut d'un magasin d'arme. Ne trouvant pas ce qu'il cherchait, le Schichibukaï s'enfonçait peu à peu dans les rues de la ville. L'architecture était plutôt étrange, mélange de l'art antique et de l'art plus moderne, et les maisons s'étendaient parfois sur une dizaine d'étage. Une pluie fine commença à tomber ainsi qu’accompagné d'une brume légère.

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Ne trouvant toujours rien d'intéressant et sachant son navire sous bonne garde, il se dirigea en direction de la montagne, en s'enfonçant cette fois si dans la forêt. D'après les discussions qu'il avait eu avec les gens du coin, il fallait environs plusieurs semaines pour recharger le log pose et il avait donc prévenu ses hommes qu'il ne reviendrait peut être pas jusqu'à ce moment la. C'est donc ainsi que Juza avait décidé de s'entrainer plus durement qu'a l'accoutumée, dans une partie de l'île visiblement hostile à la présence humaine : les montagnes. Commençant par un petit footing sous la pluie, le jeune homme eu l'impression de faire une course d'obstacle tant la boue rendait les sentiers forestiers ardus à la grimpette. Au bout de quelque heure, il regarda derrière lui et vit le port en contrebas, ainsi que des animaux qui déguerpissait, surpris de voir un humain dans cette zone reculé. Les heures passant, la pluie s'accentua et il fut vite trempé, mais le plus embêtant été le fait que les sentiers devenaient de plus en plus impraticables, et de plus la brume qui s'était emparé de l'île empêchait de voir précisément à plus de cinq mètre devant soi.

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Juza chuta de nombreuse fois, mais tint bon, se relevant couvert de boue et les mains en sang à cause des buissons environnant. La nuit tomba sur le bout de terre ou il avait atterrit, et tandis que la fatigue augmentait peu à peu, il aperçu à quelques mètres de lui un petit cabanon d'où ce distinguait une petite lumière par les fenêtres. Intrigué et harassé, il s'approcha pour voir de quoi il s'agissait. Cela faisait maintenant plusieurs heures que Juza grimpait la montagne. Le soleil avait commencé son ascension et d'après sa montre à gousset qu’il portait sur lui, il n’était pas loin de dix heures. L'exercice aurait put être relativement simple si il n'avait pas eu cette charge supplémentaire. Le sac pesait vraiment des tonnes, bien plus que ce qu'il était habitué à porter. Le sabreur croisa à plusieurs reprises sur le chemin, des bouquetins vivant dans ses montagnes, et il avait essayé de suivre le même sentier qu'eux. Il savait son corps et son esprit bien entrainé et c'est pourquoi il souhaitait développer son instinct animal. L'homme à la lame exceptionnel fut tiré de ses réflexions par un bruit de chute. En levant la tête il put voir un rocher dégringoler droit vers lui, entrainant tout un pan de pierre avec lui.

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D'un mouvement habile du bassin il se mit hors de porté de l'éboulis, mais malheureusement cela l’avait fortement déséquilibré, alors qu'il était sur un chemin escarpé. Ce qui devait arriver arriva et il tomba lamentablement d'une hauteur qui allait le tuer. Avant même de se rendre compte de quoi que ce soit, il se rendit compte que son corps avait bougé tout seul et c'était agrippé à la paroi. Juza était dans un équilibre précaire et dangereux devant lequel pas mal de grosse brute aurait fondues en larme. Mais pas lui, il n'avait pas le temps pour sa. D'un mouvement brusque il s'accrocha avec sa deuxième main et commença lentement à grimper. Après une dizaine de minutes de calvaire, il avait enfin atteint une petite corniche d'où il avait réussi à se hisser. Après avoir retrouvé une surface sur laquelle marcher, il avait reprit son chemin malgré ses épaules toute engourdies. La région semblait très instable sur le plan géographique, le capitaine corsaire se promit de prendre de quoi faire un plan s’il revenait la prochaine fois…ou pas. C'est donc couvert de poussière qu'il s'élançait à nouveau dans l'escalade de cette tour. A part la dureté de cette "randonnée", rien de particulier n'arriva par la suite.

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Vers 16h il fit une pause, complètement à bout de force, et en profita pour observer le paysage. La pluie et la brume était enfin parti, il ne l'avait pas remarqué. Au loin il distinguait des formes imprécises qui correspondaient à peu prêt au port et à son bateau. Juza espérait que tout ce passait bien, mais il ne s'inquiétait pas trop. Avant de partir il avait laissé des instructions précises afin que tout soit en ordre à son retour. Il réfléchit sur sa vie, et les éléments qui y été lié. Toute sa vie il avait été une sorte de paria, le type que l'on préfère éviter sans même le connaître. Jamais il n'avait su à quoi cela était du, mais il comptait bien faire en sorte que tout cela change. Après ce petit break, il se remit au travail et continua son ascension. Ses muscles le tiraillaient énormément, et Juza commençait vraiment à haïr son sac. Il repensait à son combat qu’il devait livrer contre cette vermine de pirate qui l’avait mis dans l’embarras et surtout la menace qui pesait sur lui, sur ses hommes, sur son île et sur son organisation si jamais il n’arrivait pas à donner la marchandise que la Yonkou attendait impatiemment. Cette soudaine pensée avait visiblement repoussé les limites de son corps, transcendé la puissance de son esprit avec sa forme physique.

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Il fallait à tout prix qu'il parvienne à développer ce genre de chose pendant ces quelques jours qu'il avait devant lui. Et en plus le capitaine corsaire avait un avantage, si la pensée seule à l’idée de voir son organisation être réduite à néant dans ce monde avait réussit à faire transcender son corps, alors Juza devait apprendre à gérer ses émotions pour qui lui servent d’arme redoutable pour l’avenir de sa carrière au sein des corsaires et de sa position dans le monde de la mafia. Se maîtriser soi même pour arriver à la perfection de l’âme humaine, chose facile à dire mais difficile à atteindre. Le chemin serait long. Le soleil commençait à décliner à l'horizon, offrant un spectacle magnifique, celui du reflet rougeoyant dans la mer bleu azur. Les teintes étaient tout simplement magnifique et il passait quelques minutes à l'observer. Il arriva enfin en haut de cette fichue montagne et il eu la surprise de voir le vieil homme qui l'attendait en buvant du thé chauffé grâce à un feu. Les cadavres de bûche calcinée qui était autour montraient que cela devait faire visiblement une dizaine d'heure qu'il était arrivé. Il regarda Juza avec un grand sourire, et lui fit signe d'approcher.

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Juza s'approcha du vieil homme, plutôt épuisé par son ascension, et s'assit. Celui-ci lui avait sourit en lui tendant une tasse de thé qu'il but avec plaisir. Étonnement cela sembla lui rendre ses forces et faire disparaître la fatigue. Le sabreur jeta un regard interrogateur au vieil homme, mais celui ci ne répondit pas et s'allongea par terre sans aucune explication, ni aucune logique dans ce geste. Il ne semblait pas ressentir le froid mordant qui régnait aux alentours et contemplait les étoiles d'un air songeur. Remarquant les tremblements de Juza, il lui tendait un sac de couchage plutôt primaire. Ils contemplèrent longuement la bannière étoilée scintillant dans l'étendue infinie du ciel et passèrent la soirée sans dire un mot, perché sur le blanc sommet de la montagne, dominant la ville qui s'étendait en contrebas. D'ici il ce sentait plus proche que jamais avec la nature. En regardant le ciel, il s’imaginait une sorte de toile qui reliait toutes les choses vivantes du monde entre elle. Il lui semblait qu'il n'avait qu'a tendre la main pour toucher cette barrière pourtant impalpable entre monde réel et l'énergie spirituelle.

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Cette puissance spirituelle n’était autre que « l’imagination ». Les êtres humains avaient tous leurs rêves et leurs buts à atteindre dans la vie, et c'est précisément ce qui leurs permettaient d'avancer. Les gens sans rêve sont généralement des pirates de bas étage où des marins condamné à rester à jamais des soldats de seconde zone. Les pirates aussi ont leurs rêves, même si ils sont différents des autres. Même les révolutionnaires veulent à tout prix renverser le gouvernement mondial. Les combats se déroulant partout dans le monde, Nort Blue, South Blue, East Blue, West Blue, Grand Line, Red Line, Le nouveau monde. Tout cela n'est qu'un affrontement des rêves et des volontés de chacun, des rixes ayant pour but de savoir qui à la plus grande force de volonté. Malheureusement tout cet afflux massif de forbans remplis de rêve sème le chaos sur ce monde, et c'est précisément pourquoi la marine et le groupe des sept capitaines corsaires furent créées. Afin de garantir une paix optimale sur les différentes îles, afin de permettre aux civils aux capacités plus modeste de continué d'avoir des rêves, permettre que ces hommes et ces femmes ne souffrent pas de la piraterie et puissent continuer à tracer leurs routes.

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Le problème paradoxal avec les pirates c'est qu'une grande partie d'entre eux pourraient être ces gens normaux que Juza se devait de protéger au vu de son rang de corsaire, s’ils ne traçaient la route vers leurs rêves dans le sang et les cadavres des autres. Bref c’était en cette nuit de pensée et de réflexion profonde que Juza avait finit par sombrer dans un sommeil réparateur. Nous étions maintenant au lendemain de cette nuit. Encore engourdi par le froid, le sabreur s’était enfin réveillé à l’aube. Le vieil homme lui avait disparut, il n’était plus là. Voilà une personne étrange, il lui avait donné un semblant d’hospitalité pour finalement disparaître aussi mystérieusement qu’il était apparut. Se levant tout en rangeant le sac de couchage qu’il avait replié au préalable, Juza regardait la forêt sombre qui s'étalait au pied de la montagne. Encore une fois la moindre chute serait mortelle, mais il commença par vaincre cette appréhension et entama sa traversé inverse du mont. La descente s'avérait beaucoup plus facile que la montée étant donné qu'il connaissait déjà le chemin sécurisé. Les ecchymoses de la veille à peine disparue ce firent rejoindre par une ribambelle d'autre.

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Cela lui prit encore une fois une bonne partie de la journée mais arrivé en bas il se sentait moins fatigué. Les jours passaient et se ressemblaient. Tous les matins dès l'aube, Jusa se faisait réveiller par l’aube mordant et tiraillant d’un froid qui en ferait frémir le plus grand roi des mers. C’était cette chose de la nature qui faisait qu’il pouvait effectuer régulièrement un footing dans les bois sous une pluie battante, puis divers tâche l'attendait comme aller chercher de l'eau à la rivière et revenir avec deux seau qui en plus d'être lourd était lesté. L'après midi était généralement consacrée à élargir sa pensée sur le monde. Les capacités intellectuelles et la sagesse lors d’un combat était une chose extrêmement importante. Comprendre la pensée de l’ennemie, c’était comprendre sa manière de combattre. Deux semaines après son arrivé, à mi-chemin de son entrainement donc, Juza s’était décidé à passer à la vitesse supérieure. Il s’était équipé de bracelet de 50 Kg qu'il fixait aux jambes et au bras, soit 200 Kg de poids en plus. Le jeune homme s’était donné comme objectif qu'il devait rejoindre le pied de la montagne après sa course matinale. Il s'engagea sur le sentier forestier et commença alors son trajet au combien périlleux en plus du handicap qu’il s’était donné de son propre chef. Sadique ? Non seulement très motivé.

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Rapidement il se retrouva le souffle court à demi enliser dans la boue. Le Schichibukaï s'appuya sur un arbre le temps de reprendre des forces. Son ventre le tiraillait et il entendit au dessus de sa tête des piaillements. Au cours des jours passés, il avait appris à se débrouiller tout seul dans la nature. C'était cruel mais c'était comme ça dans la nature sauvage, la loi du plus fort règne. Il grimpa plus où moins habilement à l'arbre et regarda à l'endroit des petits bruits. Il vit un nid de petits poussins qui attendait leurs mères et leurs petits déjeuners. Il s'en saisit et atterrit brutalement sur le sol, arrivant in extrémis à retomber sur ses pieds tout en gardant son casse croûte en main. D'un geste habille il se saisit d'un des petits oiseaux en lui tordant le coup puis le mangea avec délice après l'avoir déplumé rapidement. Après s’être nourrit tel un animal sauvage, il avait reprit le court de son entraînement, entamant une nouvelle fois cette randonné de folie. Sur le chemin remplit d’embuche, un rocher venait encore une fois de tomber en direction de la tête de Juza. Le rocher fusa dans sa direction avec une grande vitesse et beaucoup de force et c'était par un coup de chance qu'il put l'esquiver en tombant par terre, son instinct agissait de lui-même par réflexe, signe que son entraînement était une réussite. Son haki de l’observation sommeillait encore profondément mais il donnait des signes de présence.

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Dans la chute cependant il avait sentit une douleur dans son épaule gauche et se releva rapidement. Un bleu commençait déjà à apparaître sur son épaule et il manqua de peu de se ramasser un rocher en pleine tête. Juza malgré sa blessure faisait preuve d'une vigueur insoupçonnée. Au bout de quelque instant un véritable déluge de pierres s'abattait sur lui. La montagne était vraisemblablement sujet à des nombreux petits tremblements interne agissant seulement sur la montagne elle-même, c’était un phénomène rare de la nature mais cela existait bel et bien et c’est ce qui provoqué les éboulements. Le capitaine corsaire esquivait une bonne partie des rochers mais alourdies par les poids, il se retrouvait beaucoup moins agile qu’à la normal. Après avoir fait une roulade de côté, il frappa de toutes ses forces dans un rocher. Un craquement sonore se fit entendre et il fut surpris de constater que ce n'était pas ses os mais la roche qui avait explosé sous la puissance de son coup. Un bleu monstrueux ne tarda quand même pas à apparaître sur sa main. La douleur remonta le long de son bras comme un courant électrique et il constatât que son bras tout entier était paralysé. Alors qu'il réfléchissait le sabreur se rendit compte qu'il esquivait l'assaut rocheux de façon machinale et naturelle...

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Bien que son agilité semblait meilleure que d'habitude, son corps tout entier se retrouva peu à peu marqué par les assauts des méandres de la montagne qui semblait s'acharner sur la santé et la fatigue que Juza avait accumulé jusqu’à maintenant. Les muscles de ses bras ressortait à présent de façon impressionnante et Juza doutait fort que quiconque aurait pu le deviner juste en le regardant quelque heures auparavant. Cet affrontement à sens unique contre la montagne et ses agissements hasardeux dura une bonne partie de l'après midi et s'arrêta de façon brutale pour Juza quand une roche le frappa à la tête, inconscient. Quelques heures plus tard, il se réveilla dans le cabanon du vieil homme mystérieux qu’il avait rencontré quelques jours auparavant. Par la fenêtre l'éclat blanchâtre de la lune éclairait doucement la pièce. Pour la seconde fois dans un laps de temps trop court à son goût il se retrouvait dans un lit la tête confuse et le corps couvert de bandages.

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Les blessures de Juza disparurent en un rien de temps, et le jour où le log pose fut rechargé arriva si vite que le mois passé sur l'île semblait avoir été une semaine. Il s'occupa du vieil homme cloué au lit avec le contrecoup de la maladie qui l’avait frappé entre temps, il devait bien cela à cet homme qui l’avait secouru par deux fois. D'un ton haletant ce dernier l'informa qu'il avait laissé quelque chose à son attention en haut de la montagne. Et Juza ne tarda pas un seul instant donc  à se diriger d'un pas assuré dans l'intention de découvrir de quoi il pouvait bien s’agir. Le chemin reliant la maison à la montagne fut parcourut en un instant mais l'ascension du mont allait s'avérer plus ardu que prévu. En effet le chemin qu'il avait pris la première fois avait été complètement détruit à cause de lui et il allait donc devoir grimper à la force des bras. Il fut lui même surpris de son agilité, et se rendait compte désormais des bienfaits de cet entrainement. A plusieurs reprise des pans de la montagne lui tomba dessus mais il les esquivait habillement et sans lâcher prise cette fois. Un vrai singe.

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Après plusieurs heures il arriva enfin au sommet, s'attendant presque à apercevoir le vieil homme lui-même, mais c’était impossible il était cloué au lit et malade comme pas possible. Dans le fameux lieu indiqué par le vieil homme, Juza trouva une planche verte posé délicatement entre deux rochers pour la protéger des intempéries. En s'approchant il put voir que sur cette planche se trouvait une clé légèrement rouillé par le temps. Sans se poser aucune question, le sabreur rangea précieusement la clé dans l’une de ses poches. De là ou Juza se tenait, la vue lui offrait un panorama exceptionnel de l’environnement qui l’entourait. Pendant quelques instants qui semblèrent une éternité, le capitaine corsaire contempla le monde, affichant sa supériorité et son invincibilité. Au sommet de la montagne il avait eu le temps de savourer ce moment de solitude. Une fois terminé, Juza décida donc de retourner auprès du vieil homme afin de le remercier et de lui faire ses adieux. Après une course rapide, Juza en quelque instant arriva à la maison du vieil homme. Le sabreur resta pendant une heure avec le vieil homme en le remerciant pour tout ce qu'il avait fait pour lui. Mais le vieil homme mystérieux quand à lui était trop ému et fatigué pour répondre, mais son regard suffit à Juza pour qu'il retrouve le sourire. Il lui tendit la fameuse clé rouillé qu’il était allé chercher tantôt et le viel homme lui chuchota quelque chose. Les murmures à l’attention de Juza, disait que si un jour il avait besoin de son aide il n'avait pas à hésiter, qu’il devait utiliser cette clé pour ouvrir le coffre d’Ohara.

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Juza ne comprenait absolument rien. Une clé, qui ouvrait un coffre à Ohara ? Le corsaire pensait simplement que le vieil homme devait délirer à cause de la fièvre. Mais dans le doute il garderait dans un coin de sa tête, les paroles du vieil homme. Après des adieux qui s'éternisèrent, il descendit pour la première fois depuis un mois vers le village où était amarré son bateau. Il dévalait à toute vitesse dans les rues étroite en esquivant avec une facilité presque insolente les passants. Juza vit au loin le port et constata que son bateau levé l'ancre et commencé à partir... sans lui ! En quelque instant il atteint le port et effectua un petit saut à quelque centimètre du bord de l'eau, le propulsant jusqu'à son bateau puis atterrit dans un bruit sourd sur le pont, sous le regard ébahis de ses hommes. Enfin, son entraînement avait arrivé à son terme. Le calme était revenu, il se rendit dans sa cabine et se rasa, car une barbe s’était manifesté entre temps. Le navire ferait maintenant cap vers Jaya. Il était grand temps de régler le compte du pirate qui l’avait humilié avec cette affaire de vol de la « Dance Powder ». Le voyage jusqu’à Jaya dura seulement deux jours étant donné que l’équipage du corsaire avait quitté l’île voisine à cette dernière. L’appareillage du navire avait été entrepris de manière succincte. Le capitaine corsaire déposa pied ensuite sur les quais du port de Mock Town. Et l’accueil qui lui avait été fait par ses hommes qui travaillaient ici en disait long sur l’influence de l’organisation Versace dans le monde de la mafia et de la pègre.

Les 313 : « Bienvenue Boss Juza-sama !! »

Juza :

« QUI SOMME NOUS !? »

Les 313:  «Nous ne sommes personnes, nous n’avons pas d’ombre, ni de nom, nous sommes seulement Versace !! »

Juza :  

« QUELS SONT NOS MOTS D’ORDRES !? »

Les 313 :  « Force et honneur, dignité et loyauté, impitoyabilité et fierté !! »





Juza :

« QUE LA PAIX SOIT SUR VOUS, SUR VOS FAMILLES, SUR VOS DESCENDANTS ET SUR VOS ANCETRES, FIDELES 313 !! »

Les 313 :  « Merci, Juza-Sama !! »

Juza :

« J’ESPERES QUE VOUS ÊTES TOUS PRÊT ! CAR NOUS ALLONS FAIRE LE MENAGE SUR JAYA !! »

Les 313 :  « A VOTRE SERVICE ! BOSS !! »

C’était là Versace. Un boss accueillit par ses fidèles hommes : les 313. Ils avaient fait le chemin depuis Marrakesh Island dans un seul but, faire le ménage sur Jaya pour éliminer la vermine, reprendre la « Dance Powder » et pourquoi pas prendre le contrôle de toute l’île. Versace était prête à répondre face aux attaques de ses adversaires par le biais des 313, dirigés d’une main de maître par le capitaine corsaire Juza Zenzaburô.

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Codage fait par Byby. Ne pas recopier. Merci !

“ Jaya ! „

D e v o n e _ D r a k e !

Juza était enfin arrivé à Jaya, accueillit par ses hommes, les fidèles 313. Pour le moment le Schichibukaï ordonna à son bras droit et à son lieutenant tous deux de la race des platiores d’aller se dégourdir les jambes. Juza allait devoir s’entretenir sérieusement avec le staff qui devait s’occuper des affaires de l’organisation Versace. Selon l’un des membres des 313, Satchi son comptable et le reste du groupe l’attendait au cœur de Mock Town, dans un bar discret de la ville. Avant de se rendre au lieu indiqué, Juza prit le temps de remonter sur le navire pour se changer et mettre sa tenue confortable étant donné que le voyage l’avait assez usé. Il se vêtit d’un pantalon ample et large et de la veste qui allait avec le pantalon, composant ainsi son ensemble. Et la touche final, le bonnet sur sa tête qui venait couvrir une partie de ses longs cheveux brun. Il s’arma de son sabre qu’il se contenta de tenir dans sa main droite. Ensuite ne perdant pas un seul instant le sabreur quitta cette fois-ci définitivement le navire pour le moment afin de se diriger vers le lieu du rendez-vous tandis que les 313 eux, avaient eu ordre de se déployer dans toute la ville de manière aléatoire en attendant des ordres précis. Avant même de rejoindre ses partenaires, Juza avait déjà quelques idées en tête concernant toute cette affaire. Concernant l’arrogance de ce pirate « Devon Drake ». Pour lui le seul moyen de régler cette affaire, était tout simplement de le tuer pour qu’il serve d’exemple et d’avertissement pour quiconque oserait s’en prendre ouvertement à Versace.

♥♠★♣♦

Défilant au cœur de Mock Town, Juza Zenzaburô ne pouvait pas passer inaperçu dans les rues malfamé de la ville. Tout le monde pouvait reconnaître clairement le premier Capitaine Corsaire de l’histoire et personne n’osait se mettre en travers de son chemin. La célébrité du sabreur faisait qu’il imposait le respect face à tous ces forbans de bas étages. Les regardes et les chuchotements des habitants et de malfrats de Mock Town furent insistant tandis que Juza continuait de parader à travers la ville tel un monarque, sans peur et sans reproche. Les regards étaient surtout du au fait que Juza étant un corsaire, il était vu par les autres pirates comme un traître, un vendu, un chien du gouvernement qui avait vendu son âme au diable. Et les pirates détestaient ce genre de profil. Mais pour le Schichibukaï il n’en était rien, si il avait accepté cette place de corsaire, c’était pour pouvoir atteindre son but ultime. Peu importe le moyen utilisé il devait atteindre le sommet des hautes sphères de ce monde et le meilleur moyen de le faire, c’était en profitant du système, profitant des avantages que pouvaient offrir le gouvernement mondial, tout en restant autonome en tant que pirate, en tant que mafieux et homme d’affaire. Bref, quelques longues minutes plus tard, le sabreur avait finit par arriver à destination. Le bar dans lequel son équipe l’attendait, le staff de l’organisation Versace au complet.

♥♠★♣♦

Le Schichibukaï ouvra la porte de l’enseigne et constata que le bar était vide. En s’enfonçant un peu plus dans la structure, il aperçu enfin son groupe, assit autour d’une table. Le bar avait été réservé pour Juza et son groupe afin que cette petite réunion puisse se passer dans la discrétion et le calme. Le corsaire fut salué respectueusement et chaleureusement par son équipe, pour ensuite prendre place auprès d’eux. Satchi le comptable de Versace se trouvait en face du sabreur, à sa droite et à sa gauche les deux hommes à tout faire de Juza, Airakaz et Red Hawk et à côté du comptable, sa femme qui l’accompagnait partout. Au sein de l’organisation habituellement elle était censé de s’occuper des affaires internes, les intendances concernant l’île de Marrakesih Island. Maintenant que tout le monde était là, la réunion allait pouvoir commencer. Autant dire que l’atmosphère était assez tendue, car la situation était assez peu confortable. En effet la Yonkou Neferta Machaon en avait après Versace suite à un défaut de livraison de deux stocks de « Dance Powder ». Tout le monde savait que si cette histoire n’était pas très vite réglé, et bien la seule voie qui les attendraient tous, serait la voie de la mort. Tout simplement. Car en l’état actuel des choses, Juza était incapable de pouvoir combattre ou même rivaliser avec l’un des quatre Yonkou. Non seulement il n’était pas assez puissant, mais en plus de ça Versace n’avait pas assez d’influence pour faire face au quatre Yonkou. Le premier qui brisa le silence fut donc Satchi.

Satchi : « Boss…ca fait du bien de te retrouver…même si je ne te cache pas que je suis inquiet. On est dans une merde noire avec cette histoire de « Dance Powder ». Si quelqu’un apprend dans le réseau de la pègre qu’on a eu un problème de livraison avec la Yonkou Neferta Macahon, on va passer pour des amateurs. »

Red Hawk : « Oué bah tu sais quoi on les emmerde tous hein…Et puis on a qu’à buter la Yonkou ca réglera nos affaires ! »

Airakaz :  « N’importe quoi…Red t’es vraiment qu’un gros bill toi. A l'heure actuelle même avec 30 Juza on ne pourrait pas venir à bout de cette folle aux insectes. »

Baby Love : « On sait quoi d’elle exactement ? »

Juza :  

« D’après les informations recueillit par le Lieutenant d’infiltration Mr. Indigo, elle serait détentrice du Mushi Mushi no Mi, version Papillon. Mais ce n’est pas tout, j’ai entendu Râdja Khan parler de ses expériences…On dit qu’elle serait en train de développer des « champs de culture » qui donneront naissance à des supers insectes…Elle essaie de créer une sorte d’armée de super insecte capable de ravager des continents. Et c’est sans doute pour ça qu’elle a besoin de la « Dance Powder » que je lui refile chaque mois. Elle a besoin de la pluie générée par la « Dance Powder » spécifiquement pour que ses champs se développent. Apparemment une pluie qui ne serait pas développée via la « Dance Powder » ferait échouer l’avancé de ses projets. Il y a surement une explication scientifique derrière tout ça, mais je n’en sais pas plus pour le moment… »

Airakaz : « Je vois…C’est donc grave, sans le savoir on est en train de saboter les plans de cette cinglée de Yonkou… »

Satchi : « Exactement et « Crazy Bee » l’un de ses commandants a été très clair…si d’ici la fin de ce mois on ne livre pas 3 tonnes de « Dance Powder », on sera tous mort. Et je sais qui nous a volé cette cargaison de 3 tonnes. Ce « Supernova », le pirate « Devone Drake » primé pour 199 millions de Berrys. Il travail pour  le Yonkou « Old Charos », celui qu’on surnomme « Dieu ». Je ne sais pas pourquoi il a ordonné à ce supernova de s’en prendre à notre cargaison de Dance Powder mais ca ne me dit rien de bon tout ça… »

Red Hawk : « Old Charos n’en a pas après nous, à ses yeux on est rien du tout. Il en a surement après Neferta Machaon. Il a du prendre connaissance des projets de cette folle et il veut tout simplement saboter ses plans en la privant de Dance Powder… »

Baby Love : « Sauf que ce faux dieu nous met dans la merde avec sa rivalité ridicule avec cette barjo… »

Juza :  

« Bref, voilà le plan, on trouve « Devone Drake ». On le tue, on reprend notre Dance Powder et on livre le tout à la Yonkou. Pour calmer les tensions avec l’impératrice, on rajoutera à la livraison quelques caisses d’or, histoire de « s’excuser » pour les désagréments occasionnés… »

Satchi : « C’est un bon plan, et le geste commercial calmera surement la Yonkou. »

Airakaz : «  Ouais d’accord mais ca ne suffira pas. Qu’est ce qui nous garantie qu’un autre clown ne viendra pas s’empêtrer dans nos affaires ? Rien. Alors si on ne veut plus que quelque chose dans le genre se reproduise dans le futur, il faut tout simplement prendre le contrôle de Jaya. Conquérir cette île pour pouvoir acheminer tranquillement la « Dance Powder » tous les mois. Sans cette garantie du contrôle total de Jaya on ne sera jamais tranquille. »



Juza :  

«  Ca va être compliqué de prendre Jaya. C’est quand même une île ou tous les pirates de Grand Line affluent. Mon visage est connu de tous comme étant l’un des sept Shichibukaï. Pour la plupart des pirates lambda, je suis vu comme un traître, un chien du gouvernement. Comment faire pour prendre le contrôle sur cette île ? »

Airakaz : « A ton avis boss ? Comment ca se passe dans la mafia ? »

Juza :  

«  Tu veux dire que…une purge ? »

Airakaz : « Une purge totale, on élimine tout le monde et on instaure des règles précises pour les pirates qui voudraient venir accoster sur Jaya. »

Satchi :  « Je vois, en prenant le contrôle de Jaya, on pourra instaurer notre propre « micro-état » avec nos propres règles. Tous les pirates qui ne respecteront pas la charte que nous imposerons, seront automatiquement éliminés. »

Airakaz :  « Je sais que c’est un pari risqué et qu’on peut y laisser des plumes…Mais tant pis, si on veut assurer le cheminement de la Dance Powder jusqu’au Shin Sekaï chez la Yonkou, c’est notre seule solution. Notre seul moyen de ne plus avoir des bâtons dans les roues. »

Juza :  

« Vous avez raison…Versace n’est pas un centre loisir, on est la mafia ! Prenons donc le contrôle de Jaya pour assurer notre business ! Mais avant d’en arriver là…On va tuer ce Devon Drake et tous ceux qui l’accompagnent. Jaya, ca sera pour plus tard…chaque chose en son temps ! »

Une fois la réunion terminé, le boss de Versace se leva et fit signe à son équipe de se disperser. Un à un, chacun des membres composant le staff sortirait du bar tour à tour. Finalement Juza était le dernier à quitter l’établissement. Passant une nouvelle fois la porte de l’enseigne, le schichibukaï de la mafia quitta définitivement les lieux pour aller rejoindre le port de Jaya. Il avait besoin de faire passer des ordres précis pour ce soir. En effet maintenant que Satchi avait découvert le coupable du vol de la Dance Powder et du lieu ou il résidait sur Jaya, il n’y avait plus qu’à mettre en place un plan d’attaque. Après quelques minutes de marche, le capitaine corsaire arriva au port, près de son navire. Une fois au pied du bateau imposant, le sabreur se mit à siffler fortement pour faire appel à l’un des 313. Sans trop tarder l’un d’eux se manifesta sur sa droite, prêt à obéir aux ordres de son boss. Mâchouillant sa longue paille qui servait à dissiper son stress et son impatience, le capitaine corsaire donna les ordres :

Juza :  

« Ce soir, nous allons purger Jaya. On va débusquer le pirate « Devone Drake » et le neutraliser. Notre vendetta doit être foudroyante et impitoyable. A 21 heures précise, je veux que tous les « 313 » soient présents devant l’hôtel du « Piccoloni ». Je veux qu’Acacia et Haricot surveillent le port pour éviter toute fuite. Cette nuit va devenir la plus sanglante et la plus meurtrière que Jaya ai connu de toute son histoire ! »

313 : « A vos ordres Boss !! »

Sans attendre, l’homme de main se mettrait à courir pour faire passer le mot. A 21 heures tapante, Jaya deviendrait une boucherie à ciel ouvert. Le Schichibukaï était prêt à frapper un grand coup pour montrer aux autres que Versace n’était pas là pour plaisanter. La mort de Devone Drake servirait d’exemple pour les adversaires de Juza au sein de la mafia et de la pègre mondiale. Ce soir tout se jouerait devant l’un des hôtels de Mock Town, l’hotel « Piccoloni », là ou résidait Devone Drake selon les informations que Satchi lui avait communiqué. Une vendetta qui finirait même peut être en guerre civil au vu du nombre important des pirates au cœur de l’île. La vengeance de Juza devait donc être rapide et efficace et avec le moins de perte possible. Bien entendu, le sabreur serait en première ligne pour mener à bien cette vendetta sanglante qui se profilait sous le ciel de l’île de Jaya. La suite deviendrait rapidement chaotique et inquiétante, une nuit que Jaya n’oublierait sans doute jamais de son histoire. Les 313 ayant reçu le message rapidement, se mettaient déjà à se préparer pour le grand soir. Les machettes avaient été préparées. Un plan d’attaque serait mis en place. Il ne restait plus que le temps…Le temps que l’aiguille de l’horloge indique l’heure de 21 heures. A suivre…

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“ Jaya ! „

S a n g l a n t e _ B a t a i l l e !

Le soleil descendait doucement sur l'horizon, les étoiles s'allumant petit à petit. Il était enfin vingt et une heure. Il était grand temps pour Jaya de trembler, dans très peu de temps Mock Town serait plongé dans une marre de sang. Pourtant cette nuit paraissait anodine, voir très banal, une nuit comme une autre avec un quotidien qui pour le moment n’avait pas changé d’un iota. Les pirates voyageurs qui avaient accostés ici prenaient du bon temps dans les bras ou dans les lieux de prostitutions, tandis que les habitants de la ville eux restaient terré chez eux à profiter d’un semblant de vie de famille. Tout était comme à l’accoutumée, du moins en apparence, car c’était le grand calme avant la terrible tempête qui se profilait à l’horizon. En effet au cœur de Mock Town, des pas lourds se faisaient entendre. On aurait dit un amas d’éclair et de tonnerre qui se rapprochait de plus en plus vers l’hôtel répondant au nom du « Piccoloni ». Le dit hôtel se trouvait au cœur même de Mock Town, se départageant avec la multitude des rues qui composaient la ville. A l’approche de Juza Zenzaburô suivit de près par les « 313 » et son équipe du staff, la plupart des pirates et des habitants qui n’étaient pas concerné par ce conflit avaient décidés tout simplement de s’enfermer à double tour dans la plupart des bâtiments et habitations présentes autour d’eux afin de ne pas être prit dans cette futur bataille sanglante qui se profilait en cette sinistre nuit.

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Oui, les gens n’étaient pas dupes. En voyant le Schichibukaï et tous ses hommes qui s’avançaient dangereusement vers l’hôtel ou résidait le pirate supernvoa Devon Drake, tout le monde avait compris que ca allait très vite dégénérer. C’était maintenant l’heure du grand soir, Juza, son équipe du staff de l’organisation au complet et tous les 313 étaient là, présents devant l’hôtel du Piccoloni. Le temps était propice à la bastonnade, il faisait doux, ni trop chaud, ni trop froid, il faisait bon. Assez bon pour que cette soirée devienne le cimetière des ennemis du sabreur. Très vite la foule menée en tête de file par le capitaine corsaire fut remarquée. Les hommes de Devone Drake ne tardèrent pas à se montrer en sortant de l’hôtel, machettes et armes diverses en main, sentant le danger que représentait Juza. Ces derniers avaient sans doute compris que le combat était maintenant inévitable, car un Schichibukaï ne se serait jamais présenté en pleine nuit seulement pour papoter. Quant à Devone Drake, il ne s’était toujours pas montrer. Il devait encore se terrer quelque part au sein de la structure. Les pirates mafieux de Devon Drake ne pouvaient s’empêcher de rester silencieux, puisque en effet, son bras droit s’était présenté face à Juza et à son groupe. Il était habillé d’une chemise rouge et une longue cicatrice au niveau des pectoraux qui siégeait avec plusieurs autres tatouages sur sa peau.  

« Non mais regardez-moi ça ! Sans déconner, le premier corsaire de l’histoire ici, à Jaya…Pardon, je devrais dire la première pute de l’histoire à avoir donné son cul au gouvernement mondial. Juza Zenzaburô tu n’as rien à faire ici, tu es dans le territoire des pirates de Devone Drake ! Ce même Devone Drake qui est sous le commandement du « Yonkou Old Charos » ! Autrement dit si tu t’attaque à Devone Drake cela signifie que tu t’attaque indirectement au plus puissant des quatre Yonkou ! Est-ce que tu en as conscience corsaire de mes deux ? »



« Vous avez dix secondes pour foutre le camp d’ici toi et les guignols qui t’accompagnent ! Passé ce délai, je te garantie que ca se terminera en boucherie pas hallal ! »

Le bras droit de Devone Drake se montrait particulièrement agressif. Il y avait quasiment presque le même nombre d’homme qui accompagnait Juza. La bataille promettait d’être sanglante au vue des paroles insolentes du pirate. Le Schichibukaï lui avait écoutait attentivement les paroles de l’homme à la chemise rouge. Et autant dire qu’il était en train de bouillir intérieurement. Sa colère montait peu à peu, mais il se devait de garder son calme et son sang froid, ses hommes étaient justes là derrière lui, il devait montrer l’exemple et ne pas montrer que les paroles de son adversaire l’avait atteint. Car en effet dans le fond il avait tout de même raison, faire allégeance au gouvernement mondial était un signe de soumission incontestable. Mais qu’importe, l’heure n’était pas au débat. Avant que le sabreur n’émette réponse, un silence pesant et oppressant pouvait être pressenti dans les lieux. Assit sur une caisse en bois, accompagné de sa lame exceptionnel des douze, Juza n’avait même pas prit la peine de regarder le bras droit du pirate qui l’avait volé. C’était un signe manifeste du mépris qu’il avait envers les pirates de Devone Drake et cette attitude renforça d’avantage l’agressivité du groupe ennemie. Le maître de la formidable « Shichiseiken » qu’il tenait fermement en main par le pommeau décida de jouer la carte de l’homme calme et posé. En adoptant cette stratégie, il montrait à son adversaire qu’il n’était ni stressé ni même atteint des propos qu’on pouvait lui adresser. Juza rétorqua calmement :  

« Je ne suis pas venu ici en tant que Schichibukaï. Je suis venu pour reprendre ce que ton boss à voler à « Versace ». A savoir trois tonnes de « Dance Powder » qui devait être remis à la Yonkou Neferta Machaon, ma cliente la plus importante vois-tu. On partira d’ici que lorsque vos cadavres joncheront les rues de Jaya et serviront de tapis « Welcome » pour les voyageurs qui accosteront ici. Et puis Old Charos ? Un Yonkou ? Ca ne m’effraie pas ! Parce que je suis Juza Zenzaburô ! »



« AIRAKAZ ! UNE OUVERTURE !! »

Suite à ces quelques mots, sans crier gare, Airakaz avait surgit de nulle part, machette en main pour débuter les hostilités. Il avait surgit d’une ruelle sombre pour attaquer par surprise le groupe des pirates de Devone Drake. Stratégie et plan qui avait été prévu depuis le début bien évidemment. Surgissant donc du côté du droit du groupe ennemi, l’homme à tout faire de l’organisation Versace et descendant de l’illustre héros de la marine Airakaz Marshall avait utilisé une technique propre au fameux et surpuissant « Hasshoken », signifiant littéralement « Style aux 8 impacts ». Cette technique permettait à son utilisateur de créer des vibrations avec ses poings ou ses coups, afin de générer des ondes de choc et attaquer l'adversaire. Aucune armure ou bouclier ne pouvait contrer cette technique. Selon les grands maîtres, pour maîtriser cette technique, il fallait savoir concentrer sa force en un seul point. L’attaque souffla une grande partie du groupe des pirates de Devone Drake, créant ainsi une ouverture en direction des portes de l’hôtel.  

« Hasshoken : Macheteru No Ken !! »



Satchi : « T’y est pas allé de main morte… »

Juza :

« Le style du « Hasshoken » est vraiment impressionnant ! »

Red Hawk : « Bien joué Airakaz, t’es vraiment balèze ! A notre tour maintenant ! »

Airakaz : « Devone Drake est au dernier étage de l’hôtel, j’ai aperçu sa gueule par la fenêtre de sa chambre, ce gars se fout de notre gueule. Il pense peut être qu’on n’est pas assez intéressant à ses yeux pour qu’il envisage un seul instant de rejoindre la bataille ! »

Juza :

«  On va lui faire payer son arrogance ! »

Se fut maintenant au tour de Satchi, Red Hawk et Juza de faire preuve de violence et d’entrer dans le champ de bataille. Satchi le comptable de Versace, machette en main se débrouillait extrêmement bien. En effet de par son passé de chasseur de prime il savait manier parfaitement les armes blanches de tout type. Quant à Red Hawk, ancien mercenaire à la solde des plus puissants royaumes, il avait également sa propre expérience dans le combat. Et Juza, lui, n’hésita pas un seul instant à utiliser le sa lame d’exception pour trancher les pirates qui bataillaient pour un boss qui ne daignait même pas se montrer. Les trois hommes n’y étaient pas allé de main morte eux aussi et très vite les rues de Jaya se remplissait à vue d’œil du sang des ennemis du Shichibukaï. On pouvait entendre les hurlements sinistres des pirates, certains appelaient même à l’aide. Mais rien, les cris qui retentissaient plus tôt s’évanouissait dans le silence de la mort au cœur d’un jardin de sang, de tripes et de boyaux étalés avec largesse sur le béton froid. D’un seul coup de sabre Juza pouvait trancher plusieurs hommes en même temps. Une coupe, pour d’innombrables morts, tel était les talents du bretteur à la lame maudite. Le nombre des pirates diminuaient à vue d’œil pour finalement s’estomper à zéro.

Il ne restait plus aucun pirate de Devone Drake, ils avaient tous périt et en un rien de temps. Du moins pour le moment, car rien ne disait que d’autres pirates alliés à Devone Drake n’allaient pas rappliquer ici. Une fois le massacre terminée, le Schichibukaï rangea sa lame au sein de son fourreau avec délicatesse et lenteur. Laissant émaner du sabre un dernier son, le  fameux « clic » résonnant entre la poigne et le fourreau. Le cliquètement de la Saijo Ô Wazamono résonna comme la fin de la première bataille et l’annoncée du début de la seconde phase du prochain massacre. Profitant ce court répit de silence, ce temps mort avait permit aux trois hommes de faire le point sur la situation. Très rapidement des décisions et une nouvelle stratégie serait adopté pour permettre à Juza d’en terminer le plus rapidement possible avec Devone Drake. Il fallait à tout prix l’éliminer pour mettre fin à cette opération. En tuant le chef, on tué également la motivation et la volonté de ses hommes. Et on mettait donc fin ainsi à la totalité du mouvement.  

Satchi : « Boss ! Il doit rester encore des hommes de Devone Drake. On en a éliminé qu’une petite partie, le reste du groupe ne va pas tarder à rappliquer ici. On va s’occuper de cette racaille de bas étage, toi pendant ce temps là, profites-en pour te rendre au dernier étage de l’hôtel pour débusquer et tuer Devone Drake. »



Red Hawk : « Ouep. Va falloir qu’on garde un gars pour lui soutirer des infos sur la « Dance Powder » qu’on  nous a volé. Du style savoir ou est ce qu’ils ont bien pu mettre ses trois tonnes. »

Juza :

« Ok ! Si vous avez besoin d’aide ou de renfort, faite appel à Acacia et Haricot ! Allez à toute ! »

La conversation n’avait pas traîné en longueur. Le plan était assez simple, Juza devait tout simplement en finir avec Devone Drake en montant tous les étages de l’hôtel pour définitivement le mettre hors d’état de nuire tandis que ses hommes viendraient à bout des restes des pirates qui étaient à la solde du voleur de la Dance Powder. Le sabreur s’infiltra rapidement au sein de l’hôtel pour maintenant courir en montant les marches quatre par quatre accompagné de son sabre qu’il était prêt à dégainer à tout moment. Pendant qu’il dévalait les escaliers, on pouvait entendre dehors, les hurlements des nouvelles troupes pirates de Devone Drake qui se dirigeait ici vers l’hôtel. Juza devait faire vite, il ne voulait pas que ses hommes soient encerclés par l’ennemie. De ce fait le Schichibukaï accéléra sa course pour enfin arriver au dernier étage de l’hôtel. Juza ensuite se mit à ouvrir toutes les portes des chambres du dernier étage pour tenter de retrouver la chambre de sa cible. Et enfin, le voilà, chambre « 410 ». Il était là, assit sagement sur une chaise, applaudissant Juza, ironiquement et avec une certaine insolence. L’heure du duel allait enfin sonner. A suivre…

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“ Jaya ! „

D u e l _ D e _ M a f i e u x !

C’était enfin l’heure, oui l’heure du grand combat, l’heure de livrer la bataille pour assouvir une vendetta impitoyable. Les règlements de compte dans la mafia était monnaie courante, mais c’était bien la première fois que Juza avait du régler lui-même une affaire en se salissant les mains de la sorte. Entrant donc dans la chambre « 410 », Devone Drake se tenait là sagement assit sur une chaise simple, silencieux et calme. Il n’était pas effrayé, ni même stressé par la situation. Et vraisemblablement le statut de corsaire de Juza ne l’impressionnait pas non plus. A vrai dire ce n’était pas très étonnant étant donné qu’il était sous les ordres du plus puissant des quatre Yonkou : Old Charos himself. La chambre qu’il avait louée était immense, et de nombreuses autres chaises étaient présentes dans les lieux, comme-ci cette chambre avait servit de salle de réunion. C’était sans doute le cas, car en effet dans la mafia il était commun d’utiliser des endroits dit « lambda » pour se réunir et se fonder dans la masse. Le capitaine pirate adversaire était habillé d’un costard, élégant, signe qu’il était également sans doute un homme d’affaire. Et d’ailleurs ce même homme d’affaire aguerrit d’un signe de la tête demanda à Juza de s’installer juste à côté de lui.

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Devone Drake voulait sans doute négocier, trouver une issue « diplomatique » à cette situation qui lui échappait de plus en plus, étant donné que les « 313 » faisaient un véritable massacre dehors. Le Schichibukaï allait jouer le jeu pour cette fois, après tout il était curieux d’entendre ce qu’allait lui proposer Devone Drake. Juza enleva le bonnet qui recouvrait sa tête pour ensuite prendre place aux côtés du forban. Ils étaient tous les deux séparés seulement d’une seule chaise qui servait d’espace de sécurité entre les deux hommes. Devone Drake constatant que Juza était prêt à discuter, plongea ensuite sa main à l’intérieur de son blazer pour y sortir une enveloppe de taille « A4 » qu’il déposa sur la chaise vide bien évidence de telle sorte que Juza la voit sans même tourner la tête. Puis il enfonça de nouveau sa main mais cette fois dans la poche opposé pour y saisir une grande feuille pliée qu’il déposa au dessus de la grande enveloppe. Du coin de l’œil le détenteur de la formidable « Shichiseiken » pouvait voir parfaitement les documents mis en évidence par le mafieux. Juza ne comprenait pas trop à cet instant là, il semblerait que Devone Drake avait tout prévu, oui il savait sans doute qu’il n’allait pas arriver à bout des « 313 » et il avait donc anticipé la situation en préparant son « Joker ».

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Mais ce que Devone Drake ignorait, c’est que Juza n’allait accepter aucune forme de résignation de la part de son ennemi. Il était là pour procéder à une exécution tout simplement. Dans le monde de la pègre, les différentes mafias ne pouvaient se permettre aucune forme de faiblesse ou d’une quelconque pitié. C’était tué ou être tué, écrasé l’autre ou être écrasé. La loi du plus fort. Et l’affront du vol de la Dance Powder devait être payé par le prix du sang. Juza allait laisser Devone Drake négocier, pour lui faire miroiter une chose qu’il n’aurait jamais : la vie sauve. C’était peut être vicieux de la part de Juza, mais stratégiquement ingénieux. Le Shichibukaï était un véritable joueur d’échec. En faisant croire à son adversaire qu’il y avait peut être une issue pacifique avec lui à saisir, il faisait en sorte que son ennemi baisse la garde pour pouvoir mieux attenter à sa vie. Et pour le moment cela marchait plutôt bien puisque Juza ne percevait aucun « Saki » émanant de Devone Drake, il n’avait pour le moment aucune intention meurtrière. Il était grand temps maintenant de mettre fin à ce silence qui n’avait que trop duré. Alors que les hurlements dehors continuaient de retentir du fait de la petite guérilla qui avait continué son cours sans la présence des deux chefs, Juza brisa le silence pour enfin s’adresser à son ennemi sur un ton froid et calme à la fois :

« Qu’est ce que c’est ? »

« Dans la grande enveloppe tu trouvera un « Eternal Pose » avec une carte qui indique la localisation d’un trésor estimé à plus d’un milliard de Berrys. Et le papier blanc juste au dessus, n’est autre que la vivre card du Yonkou Old Charos, mon boss ! Il désire te rencontrer en personne ! »

« Pourquoi ? »

« Hum… ? C’est pour toi. Voit ça comme un marché, si tu oublie que je t’ai volé cette « Dance Powder » tu pourras prendre ces documents. Si tu accepte de fermer les yeux pour cette fois, tu pourras même bénéficier d’un entretien avec Old Charos en personne. Ce n’est pas rien ! »

« Tu veux m’acheter avec des miettes...Tu te fou de ma gueule c’est ça ? La cargaison de Dance Powder que tu m’as volé, vaut trois milliard de Berrys étant donné que le tonne est équivalent à un milliard…Et puis ta vivre card de merde je m’en tamponne le coquillard…D’autant plus que tu m’as mis dans une merde noire avec ma principale cliente, l’impératrice Neferta Machaon. Si je ne lui livre pas les trois tonnes de Dance Powder qu’elle attend, je suis mort. »

« Ecoute. La vivre card d’Old Charos te permettra d’aller le rejoindre. Quand j’ai vu que tu t’es pointé jusqu’ici avec tes « 313 », je l’ai contacté immédiatement via Den Den Mushi pour lui parler de toi. Il est enclin à te prendre sous sa bannière, ainsi tu seras en sécurité et la Yonkou Neferta Machaon ne pourra plus rien contre toi. C’est une chance à saisir pour toi ! Tout bon pirate qui se respecte rêverait d’avoir une telle occasion un jour ! »

« Non, j’en ai rien à foutre du Yonkou Old Charos. Un humain qui se prend pour « Dieu » n’a aucune valeur à mes yeux. Je vais reprendre mes trois tonnes de Dance Powder et tout livrer à l’impératrice comme convenue. « Versace » à signé un contrat à durée indéterminé avec cette Yonkou. Je ne peux me permettre aucune erreur ni aucun manquement de livraison. Si jamais « Versace » perd la face avec cette affaire, je ne pourrais plus jamais être crédible dans le monde de la pègre, et ça je ne peux pas l’accepter. »

« Fufufufu...« Versace »…Cette organisation est dans le top 10 des groupes mafieux les plus influents dans le monde. Mais dit moi, pourquoi est ce que Juza Zenzaburô le premier corsaire de l’histoire travail pour « Versace ». Qui est le boss de l’organisation ? Pour que tu lui prête allégeance de la sorte au point de te déplacer jusqu’ici, c’est qu’il doit en valoir la peine, hein. Une telle loyauté à forcément un prix…Si tu veux je double le salaire que tu touche chez Versace ! »

« Ceux qui décident d’intégrer « Versace » n’ont qu’une seule chose en tête : « Nous sommes tous « Versace » ! Peu importe qui est le Boss, la seule chose qui compte c’est « Versace » et la pérennité du business. Bref, il est grand temps maintenant… »

« Ah oui ? Et grand temps pour quoi au juste ? »

« Te tuer bien sûr…Ta mort servira d’avertissement à tous ceux qui en auraient après « Versace ». Dans le monde de la pègre, tout le monde verra ce qu’il en coûte lorsque l’on décide de s’attaquer impunément à « Versace ». Soit honoré, tu vas servir d’exemple ! »

« Tu oublie une chose, j’agis sous les ordres d’Old Charos lui même, je lui ai prêté serment d’allégeance. Tu as conscience que si tu t’en prends à moi, que tu me tue, le Yonkou Old Charos prendra ça comme un affront et il en aura après toi. N’oublie pas qu’avant ton arrivée ici, je l’ai avertit de ta présence…Il sait tout ! Tu vas pouvoir assumer ça ? »

« Un Yonkou ? Franchement ca ne m’effraie pas. Old Charos est un homme comme les autres, il chie comme tout le monde. »

« Pauvre fou…sous-estimer quelqu’un comme lui, relève vraiment d’une stupidité et d’une folie évidente…Ton titre de Schichibukaï t’a fais perdre le sens des réalités Juza ! »

« Trêve de bavardage. Tes vaines palabres n’ont eu que l’effet de te faire gagner quelques minutes de vie. Je refuse ton marché, il est temps d’en finir, temps de réclamer ma vendetta ! Devone Drake, tu vas goûter à ma lame du « Shichiseiken » et subir son courroux et son jugement. Elle réclame ton sang ! »

Juza venait de mettre fin à une longue conversation par son décret, celui de la mort. Dégainant doucement sa lame de qualité supérieure appartenant au groupe des douze lames légendaires de ce monde, la tension avait monté d’un cran. Le « Saki » du schichibukaï, ou appelé aussi « aura meurtrière » l’entoura complètement. Une énergie sinistre se déploya tout autour du sabreur et la lame du shichiseiken avait contribué à renforcer cette atmosphère lugubre. Dévoilant ainsi son intention de tuer, Devone Drake se prépara au pire aussi de son côté. Voyant clairement que Juza allait passer aux hostilités, il était prêt à agir en conséquence. Une nouvelle phase d’un silence lourd et intenable s’installa dans la pièce. Les deux hommes étaient maintenant prêt à se confronter l’un contre l’autre, les longs discours ne servaient plus à rien dans cette situation. Le duel final allait enfin commencer, c’est maintenant que le règlement de compte mafieux prenait tout son sens. C’est alors que d’une rapidité extrême Juza dégaina totalement sa lame tout en se levant légèrement de sa chaise pour attaquer Devone Drake toujours assit à côté de lui.

‘‘ Kitsunebi-Ryu: Sasori Teru ! ’’





« Soru !! »

Dès le début Juza avait annoncé la couleur en utilisant une technique de son répertoire qu’il avait puisé dans le style surpuissant et redoutable du Kitsunebi-Ryu. Il avait utilisé son « Kitsunebi-Ryu : Sasori Teru » (queue du scorpion) qui lui permettait de trancher sa cible tout en laissant une coupure enflammée sur une partie du corps de son adversaire afin de lui infliger d’énormes souffrances et dégâts. Et comme il fallait si attendre de la part du pirate supernova Devone Drake, ce dernier esquiva in extremis l’attaque d’une manière très surprenante en utilisant une technique propre au « Rokushiki » à savoir le fameux « Soru » qui permettait un déplacement extrêmement rapide. Comment avait-il pu apprendre cette technique ? Mystère. Devone Drake s’en était tiré avec une très légère coupure sur la joue gauche, il avait été effleuré par l’attaque de Juza malgré la vitesse du « Soru ». C’était dire à quel point le sabreur était talentueux et redoutable. Le supernova réapparut à quelques mètres plus loin de Juza, debout sur ses gardes il avait dégainé une arme remarquable. Il était armé d’un « kukri », des armes plutôt rares et redoutables pour leurs performances en ce qui concerne la durabilité et la coupe lors d’un combat. Devone Drake était donc lui aussi un sabreur expérimenté. Le combat allait s’avérer être plus difficile que prévu pour Juza, il ne s’attendait pas à ce que son adversaire soit aussi fort. C’était sans doute pour cela que le Yonkou Old Charos l’avait recruté dans ses rangs.

« Alors c’est comme ça Juza ! Parfait, mais je ne me laisserais pas tuer aussi facilement que tu le crois. Je vais te montrer que le style de la « Lame Du Lotus Blanc » et plus puissant que le «Kitsunebi-Ryu » ! »



« Et dire que c’est toi qui est le détenteur de la formidable « Shichiseiken »…Quel gâchis, ça me rend malade ! Je te tuerais et je prendrais possession de ta « Saijo Ô Wazamono » !! Tu ne la mérite clairement pas ! Tu ne… »

Alors que Devone Drake était en plein monologue, le capitaine corsaire perdit patience et l’avait interrompu sans lui laisser l’occasion de terminer son « blablatage ». En effet il s’agissait d’un combat et non pas d’un énième discours politique à dormir debout. Cette insolence et cette arrogance de la part de Juza avait énervé d’avantage Devone Drake. D’autant plus que Juza avait besoin de se concentrer sur le combat, l’heure n’était pas à la parole mais au croisement de fer.

« Arrête de faire ton « Sothe » et de déblatérer toute tes conneries ennuyantes ! Je trouve que tu parle beaucoup trop pour un futur macabé ! RAMENE TOI ! QUE JE TE TAILLADE LA FACE FAÇON MAFIA HARDCORE !! »

« TU OSE M’INTERROMPRE DE LA SORTE !? JE VAIS T’EMBROCHER SALE FILS DE PUTE !! »

D’une course folle les deux hommes se dirigeaient l’un vers l’autre avec l’intention de tuer. Au sein de la chambre d’hôtel, les pas lourds des deux sabreurs résonnaient comme la promesse d’un combat de haut niveau. Juza utilisa cette fois-ci une technique de son répertoire de combat visant à l’imitation des animaux. Une fois assez proche de son adversaire, le Schichibukaï sabre en main utilisa Le Sasu No Sasori (Piqûres du Scorpion). Technique qui consistait à balancer son sabre vers l’arrière pour drainer toute la puissance de frappe possible et donner ainsi de l'élan à sa gestuelle pour finalement rabattre son arme en direction du torse de son adversaire afin d'exécuter avec la pointe de son sabre des enchaînements de dizaine de coups successifs extrêmement vif et rapide. Cela aurait pour effet de perforer et de transpercer sauvagement les points vitaux de l'adversaire situé au niveau du haut du corps. Mais Devone Drake ne se laissa pas submerger par Juza et riposta lui aussi avec une technique similaire répondant au nom de « Enjaillement Du Lotus ».

‘‘ Sasu No Sasori ! ’’





« Enjaillement Du Lotus ! »

Lorsque les deux lames s’entrechoquèrent, une impressionnante onde de choc s’extirpa et prit la forme d’un flash vif et surpuissant. Le choc entre les deux lames avaient été tellement puissant que les deux sabreurs furent tous les deux éjectés chacun dans un coin de la chambre et dans des directions opposés. L’onde de choc eut pour effet de briser les vitres des fenêtres de la pièce en mille morceaux tellement la puissance dégagé par les deux sabreurs étaient importantes. Juza fut le premier à se relever, suivit de près par Devone Drake. Ils n’avaient rien, seulement bousculé par ce premier contrecoup de cette « prélude au fer ». Les deux bretteurs se faisaient de nouveau face tandis que dehors, dans les rues de Jaya le massacre continuait. Les pirates de Devone Drake se faisaient laminer les uns après les autres par les « 313 » et par l’équipe du staff de l’organisation « Versace ». Devone Drake était l’ultime menace à éliminer avant la victoire finale, oui avant de remettre la même sur la cargaison des trois tonnes de cette maudite  « Dance Powder » qui devait être livré au plus vite à l’attention de la Yonkou Neferta Machaon. Ce règlement de compte mafieux allait prendre une toute autre ampleur maintenant que le duel final avait commencé entre les deux chefs. A suivre…

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Codage fait par Byby. Ne pas recopier. Merci !

“ Jaya ! „

D u e l _ D e _ M a f i e u x _ P a r t - 2

« Sans ta « Shichiseiken » tu n’es rien Juza ! Je vais te fumer !! »

« Héhé, soit pas jaloux et crève rapidement tu veux !! »

A l’extérieur de l’hôtel du « Piccoloni », sous les cris de douleur des pirates de Devone Drake, les deux chefs mafieux se fonceraient dessus l’un contre l’autre tel des taureaux enragés prêt à s’entretuer jusqu’à la mort. Les premiers coups pleuvaient, se confrontant l’un contre l’autre, sabre contre sabre. Ils avaient la même force physique et la même vitesse de frappe, ce qui signifiait qu’ils étaient de même niveau pour le moment. Néanmoins le capitaine corsaire ne se laissa pas intimider et continua la confrontation. Les coups pleuvaient, ils étaient toujours à égalité, Juza ne trouvait aucune faille tout comme son adversaire qui était vraisemblablement un bretteur chevronné et qui d’ailleurs lui aussi ne voyait pas comment porter un coup efficace face au corsaire. Le Boss de l’organisation « Versace » décida de tenter une nouvelle tactique en décidant d’adopter un autre style de combat. Il ne voulait pas encore utiliser les capacités secrètes de sa lame d’exception le « Shichiseiken ». Il voulait pour le moment garder au secret son pouvoir afin de surprendre le pirate supernova au moment voulu. Juza allait utiliser un art qu’il était en train d’apprendre, la technique de la mante religieuse. Un style martial redoutable adapté au maniement du sabre que Juza n’utilisait seulement lorsqu’il était à court d’idée pour vaincre son adversaire. Un style martial qu'il avait commencé à apprendre sur son île natale après de longues années d’entraînements.

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Se basant sur l’imitation de cet insecte. Le sang froid de l'animal inspirait l'impossibilité de compromis et la rationalité telle la mante religieuse qui par sa technique a une nature énergique et sauvage. Pour déborder l'adversaire, les saisies au bras sont enchaînées par des techniques de haut en bas sous tous les angles. Le but étant d’imiter les mouvements d'une mante religieuse. La légende de la naissance de ce style si particulier et si singulier raconte qu’un jour en se promenant, un homme fut témoin d'un combat entre une mante religieuse et une sauterelle. Cet homme fut fasciné par l'agressivité, la vitesse et la force de la mante religieuse. Quand la sauterelle attaquait, la mante se jetait sur le côté, et avec la vitesse et la force de l’éclair elle immobilisait la sauterelle avec ses avant-bras puissants. L’homme emmena la mante chez lui pour l’étudier de près. Il employa un roseau pour poignarder la mante et soigneusement étudia ses mouvements, examinant comment elle réagissait aux diverses situations. L’homme imitait alors ces actions et lentement son système évolua et a longuement compilé ces mouvements dans ce qui est connu aujourd'hui comme formule verbale de douze mots clés, les sept longs, huit courts, huit modèles rigides de main, les douze modèles flexibles de main, les huit points vulnérables et huit d'attaque mortelle.

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Ceci a mené au développement du modèle du style de la mante religieuse avec ses mouvements caractéristiques forts et rapides. Un style martial qui sied parfaitement à un homme tel que Juza puisque par ce biais, par l’apprentissage de ce style il avait développé son propre style, celui de l’imitation du scorpion. Ce qui expliquait que la plupart des noms qu’il avait donné à ses techniques faisaient référence au scorpion. Bref, il frapperait son adversaire de toute part avec la pointe de son sabre pour perforer la peau de Devone Drake, tout en se déplaçant avec une agilité hors du commun et à très grande vitesse tout autour de lui afin de le désorienter et de ne pas lui laisser l’opportunité de contre-attaquer immédiatement. Un véritable barrage, ou plutôt un véritable torrent rapide de coups de sabre s’abattraient sur le pirate supernova, donnant l'impression qu'il y avait plusieurs sabres, plusieurs pointes et plusieurs Juza qui se déplaçaient tout autour de lui. Et ce n’était pas une dizaine, ni même une cinquantaine, non, mais bien une centaine de coups qui s’abattraient sur son ennemi en frappant aléatoirement la totalité du corps de dernier. Juza faisait preuve d’une grande violence et comme il l’avait promis juste avant, il donnerait tout dans ce duel. Chose qui allait lui permettre de se venger et de montrer au monde de la pègre que l’organisation « Versace » ne se ferait déstabiliser par personne. Et ce n’était pas terminé, l’enchaînement de Juza allait continuer de plus belle.

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Stoppant son véritable raz-de-marée de coup porté avec la pointe de son sabre, le premier corsaire de l’histoire allait passer à la suite de l’assaut. Toujours en utilisant son art martial de la mante religieuse ou plutôt son art du sabre du scorpion, apparaîtrait rapidement derrière le dos de son adversaire pour ensuite tenter de lui asséner un violent coup de sabre au niveau de la nuque. Le pirate adverse esquiva d’un salto arrière et riposta à l’encontre de Juza, dans une frénésie guerrière digne des plus enragé des Berserk. En effet, Devone Drake après avoir exécuter un salto avant acrobatique à toute vitesse il se dirigea juste devant le corsaire afin de lui asséner de nouveau un violent coup de pied pénétrant en visant le menton de Juza. Le corsaire avait vu venir l’attaque et contra aussitôt avec un coup de coude tout en tenant fermement son sabre de l’autre main. Juza profitant du rapprochement du supernova viendrait le déstabiliser avec un croche pied pour tenter de l’amener à un déséquilibre total. Le pirate mafieux était en train de vaciller en direction du sol et c’est à cet instant là que Juza recula de plusieurs bonds successifs vers l’arrière pour ensuite préparer sa prochaine attaque afin de profiter du déséquilibre de son adversaire pour le charger avec fougue et panache. Il avait adopté de nouveau le style du renard de feu.

‘‘ Kitsunebi-Ryu : HI No Ame Sasori! ’’





« Tekkaï !! »

Juza avait fait pleuvoir des coups enflammés au sabre en utilisant la pointe de son arme sur la totalité du corps de son adversaire qui avait hélas paré l’assaut avec sa lame tout en renforçant son corps avec le « Tekkaï » du rokushiki pour ne pas tomber au sol. Ainsi le supernova était tel une montagne qu’on ne pouvait ébranler. C’était astucieux de sa part et de cette pirouette il avait pu déjouer l’attaque de Juza contrairement au reste de la chambre qui avait été dévasté par les tumultes du corsaire. De nombreuse chaises avaient été renversées et enflammées. Le sabreur à la lame d’exception trébucha malheureusement sur l’une d’elle au passage, ce qui contribua à le faire vaciller sur son côté gauche. Voyant l’ouverture, le pirate supernova en profita pour donner un surpuissant coup de pied pénétrant avec la plante de son pied en visant directement l’estomac de Juza. Le coup de pied souleva le corps de Juza pour ensuite le propulser vers avec puissance.

« Tient, enfoiré !! »

« Guaarghh !! Merde !! »

« Tu es fait comme un rat Juza !! »

« Raté, connard ! »

Crachant un filet de sang et envoyé dans le décor, Juza avait su se ressaisir en freinant sa projection à l’aide de la seule table présente dans la chambre. Il avait pris appuie dessus afin de ne pas tomber et de se remettre rapidement sur pied pour ne pas être débordé par son adversaire. Dans ce genre de duel, la moindre erreur pouvait être fatal, surtout lorsqu’il s’agissait d’un combat entre pur sabreur. Dans la foulé le Schichibukaï avait renversé divers objets, comprenant également de la nourriture. Du coin de l’œil il pouvait voir Devone Drake qui se précipitait déjà dans sa direction pour tenter de lui porter un coup fatal au niveau du haut de la tête. Ni une, ni deux, Juza se précipita vers sa droite pour tout simplement éviter de se faire trucider. C’est alors que la chance souria à Juza, en effet la lame de Devone Drake resta plantée contre le rebord de la plante, ce qui avait permis au capitaine corsaire de contre-attaquer avec un coup de pied circulaire visant directement la nuque de son adversaire qui n’avait même pas eu le temps de pouvoir se protéger avec le fameux « Tekkaï ». L’agilité et la vitesse d’exécution du corsaire était trop grande pour pouvoir réagir à temps et Devone Drake en fit tout simplement les frais en encaissant sans broncher.

« Tiens mange toi la table et bon appétit !! »

« Tek….aïe argh !!! »

Devone Drake se mangea littéralement la table en plongeant la tête la première contre celle-ci sous les sarcasmes agaçants de Juza qui prenait un malin plaisir à voir son adversaire souffrir. Juza lui avait ainsi rendu la pareille, un coup de pied surpuissant qui avait eu son petit effet, œil pour œil et dent pour dent. Et malgré ça, cela n’avait pas permis à Juza de remporter ce duel. Non bien au contraire, Devone Drake se releva encore plus furieux et enragé pour ensuite attaquer avec un coup de lame lancé à l’horizontale, Juza riposta simplement en se protégeant de la lame en utilisant la sienne bloquant ainsi l’attaque de son ennemi. Au contact les deux lames s’entrechoquèrent violemment en formant des étincelles à cause de la chaleur causée par le frottement des deux lames forçant l’une contre l’autre. Tentant d’avoir le dessus, Devone Drake utilisa le « Tekkaï » pour ensuite tenter de frapper Juza d’un coup de poing. Sans attendre le capitaine corsaire riposta en imbibant sa seule main libre pour frapper contre le poing de son adversaire. Le choc, poing contre poing, haki contre Tekkaï, avait créé une formidable onde de choc via le fluide de l’armement et le rokushiki. La violence du choc fut telle que l’un des murs de la chambre d’hôtel se verrait soufflé et secoué par une violente bourrasque passagère. Le combat était impressionnant, et les coups de poings de chacun étaient de force égale.

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Sous l’effet de la force du choc, les deux pirates mafieux seraient tous les deux chacun expulsés et projetés vers l’arrière à cause de la puissance qui s’était dégagé de l’émanation des deux coups de poings. Ils avaient mis tous les deux le paquet dans cet assaut. Les deux hommes valseraient à l’autre bout de la pièce chacun de leur côté. Les deux hommes atterriraient violemment et durement sur le sol de la chambre glacée. Déjà trente minutes s’étaient écoulées depuis le début de ce duel intense. Dehors on entendait presque plus rien. Les « 313 » avaient sans doute réussit à éliminer dans leur totalité les pirates de Devone Drake. Comprenant et constatant ce fait, le Shichibukaï se disait au plus profond de lui qu’il était temps de sortir le grand jeu. Juza allongé au sol, souleva le haut de son corps pour regarder à l’autre bout de la grande pièce en direction du pirate supernova qui lui aussi ferait de même. A plusieurs mètres de distance les deux hommes se fixeraient du regard, profitant de ce court répit pour se plonger dans des pensées stratégiques. Chacun des deux hommes essayaient de trouver la meilleure tactique pour en finir au plus vite. Personne ne voulait s’éterniser ici plus longtemps. Les deux sabreurs avaient mis au point des stratégies différentes, ou pas tant que ça en faite, puisque chacun comptait utiliser sa « carte maîtresse » à la moindre ouverture. La seule chose qui différé dans la stratégie adoptée par les deux hommes, c’était le moyen utilisé.

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Juza voulait utiliser le pouvoir de la « Shichiseiken » au meilleur moment pour un effet de surprise optimale, tout comme Devone Drake qui voulait utiliser son « art du sabre secret » lui aussi à la moindre faille. Tout se jouerait donc sur une erreur, oui le premier qui commettrait une simple erreur, pouvait tout simplement signer son arrêt de mort. L’excitation et l’adrénaline avait envahi une nouvelle fois Juza qui se releva debout tout comme son adversaire qui avait suivi le mouvement de là où il se tenait. A cet instant précis, le capitaine corsaire n’en avait plus rien à faire de sa vengeance, plus rien à faire de cette vendetta. Il n’en avait également plus rien à foutre de la menace Yonkou qui se dressait au-dessus de lui tel une épée de Damoclès.  Son seul et unique but à présent était de continuer son combat contre l’autre sabreur, voir qui était le meilleur bretteur. Un guerrier reste un guerrier, sentimentale ou pas, rien ne pouvait enlever le plaisir du combat. Juza était devenu méconnaissable, ignorant la dangereuse situation concernant l’affaire des Yonkou, il était prêt à continuer le combat et à ignorer totalement le reste. Une fois complètement sur pied, les deux hommes se figeraient, s’observant de loin pour finalement courir. Oui, les deux sabreurs se mettaient à courir pour se confronter une nouvelle fois dans un nouveau choc surpuissant, lame contre lame et poing contre poing.

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Se ruant de coup une énième fois tout en se couvrant très partiellement du haki de l’armement pour tenter de se blesser et d’avoir le dessus sur l’autre. Sauf que ni l’un ni l’autre n’arrivait à atteindre leur cible, absolument tous les coups se confrontaient, s’entrechoquaient avec éclat et fracas. Juza tenta de déstabiliser le supernova en se mouvant rapidement sur les murs de la chambre, mais rien à y faire, son adversaire ne lâchait rien et le suivait au pas.

« Tu vas arrêter de bouger partout !! C’est tout ce que sait faire un Schichibukaï !? »

« Quoi ? Tu vois pas que je suis en train de faire mumuse avec toi là ? Fufufufu !! »

« Fumier !! »

Les lames finiraient par glisser l’une contre l’autre en un bruit assourdissant et désagréable. Le frottement des deux lames aiguisées avait de nouveau généré des étincelles qui vacillaient ici et là. Juza profita de cet instant pour pousser d’un coup d’épaule son adversaire afin de le propulser avec violence contre l’un des trois murs restant de la chambre d’hôtel. Une fois que Devone Drake était coincé contre le mur, ne pouvant s’échapper et livré aux mains assassines de son bourreau, le Schichibukaï exécuta une technique propre au style du renard de feu. Il avait intensifié la flamme et la vitesse d’exécution afin de surprendre Devone Drake et pourquoi pas le mettre hors d’état de nuire de manière définitive. Mais encore une fois, c’était vite dit…

‘‘ Kitsunebi-Ryu :Sasori Teru ! ’’





« Soru !! »

Juza avait utilisé la même technique que celle du début de ce duel. Devone Drake avait esquivé l’attaque à la vitesse du soru en s’abaissant pour ne prendre aucun risque. La lame du « Shichiseiken » vint à trancher et à enflammer l’un des trois derniers murs de l’hôtel. Ce qui eut pour effet de déclencher le début d’un incendie. Les flammes grossissaient à vue d’œil et au fur et à mesure ces dernières venaient grignoter un peu plus de terrain à chaque seconde qui passait. C’est à ce moment précis que Devone Drake se releva pour tenter de faucher Juza d’un coup de lame lancé à la nuque. Mais très vite le boss de Versace avait réagi au quart de tour, presque instinctivement pour parer l’attaque du pirate supernova tout en abaissant la lame de son adversaire par le biais de son arme et de sa force pure. Juza constatant le feu qui gagnait du terrain décida de lancer le tout pour le tout, c’est-à-dire son atout qu’il avait gardé secret jusqu’à maintenant. Le pouvoir caché de la Shichiseiken.

« Finit de jouer Devone Drake ! Soit honoré, je vais te montrer le véritable pouvoir de la « Shichiseiken ». Peu de gens ont pu être témoin de son pouvoir caché ! »

« De…QUOI !? C’est quoi cette lueur verte… !!? Ce…ce…ce niveau de « Saki » que dégage cette lame est terrifiante. Elle me paralyse presque tout entier ! SI TU CROIS QUE JE VAIS MOURIR A CAUSE D’UNE SALOPERIE D’EPEE MAGIQUE, ALORS TU TE METS LE DOIGT DANS L’ŒIL !! »

Devone Drake était comme paralysé, il n’arrivait plus à bouger. Non pas parce que la Shichiseiken avait ce pouvoir, non, tout simplement parce que la lame avait délivré son « saki » ou appelé aussi « aura meurtrière ». Le genre d’aura qui peut tellement vous effrayer que vous ne puissiez même plus bouger, même une oreille. Le pirate supernova était paralysé par la peur et pour cause la Shichiseikein était réputé pour son histoire sordide et du fait qu’elle était une lame maudite. On dit que depuis des millénaires, elle aurait absorbé les âmes de ceux qui ont osés la manier. Des âmes condamnées à vivre dans la lame maudite pour l’éternité. Cette aura verte semblait être le témoin de cette histoire morbide et millénaire, on pourrait même croire voir des âmes découlaient des flots verdâtres, des abysses de ces pauvres âmes tourmentés. La lueur verte s’intensifia à un tel point que Juza avait lui-même du mal à tenir le choc. Maintenant que Devone Drake était subjugué par la puissance de la shichiseiken, bouche bée et totalement surprit, Juza recula de quatre pas rapide en quelques secondes pour ensuite lancé son attaque finale :

‘‘ Yokazan ! ’’





« ALORS C'EST CA LE VRAI POUVOIR DE LA SHICHISEIKEN ?! NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOONNNNNN !!! GOUAAAAAAAAAAH !! »

Le « Yokazan », l’une des techniques les plus impressionnantes du répertoire de Juza. Le Yokozan était une technique spécifique aux capacités extraordinaires de la shichiseiken. Cette attaque permettait d’envoyer une sorte de boule d’énergie verdâtre ayant la capacité de détruire littéralement sa cible. Juza avait manié sa lame de tel sorte à ce que quatre boules d’énergies soient envoyés directement contre Devone Drake. Et Bien évidemment le coup fut fatal pour el pirate adverse. Il avait encaissé les quatre boules d’énergies vertes non seulement à pleine puissance mais en plus de cela à bout pourtant. Le corps du pirate fut déchiqueté de toute part ne laissant que quelques membres apparents au niveau du sol, tels que les bras et les jambes détachés de leur tronc. Les boules vertes avaient également soufflé le mur de la chambre d’hôtel qui avait pris feu créant ainsi une ouverture béante dans la pièce. C’était le moment pour le Schichibukaï de quitter les lieux avant que le bâtiment ne s’effondre. A suivre…

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“ Jaya ! „

V e r s a c e

La vendetta impitoyable venait enfin de prendre fin avec la mort de Devone Drake. Le duel de mafieux s’était terminé en un éclat fracassant. Suite à sa victoire, le capitaine corsaire quitta la chambre d’hôtel par le trou béant crée précédemment par son attaque finale pour arriver lourdement au pied du bâtiment. Lorsque Juza dressa la tête vers l’horizon, sa vue se figea en un instant. Les brumes circulaient au ras du sol dans cette vaste zone piétonne offrant une vue surréaliste sur la totalité de la place publique. Un vrai océan de cadavre et de sang sous une brume inquiétante. Brumes qui se dissiperont sans doute d’ici une petite heure, il était encore bien tôt et la ville allait bientôt émerger difficilement d’une nuit un peu fraiche et surtout sanglante. Les immeubles de Mock Town si loin et si proches semblaient crever le ciel en contre bas. L’aube approchait à grand pas tandis que le Schichibukaï se rapprochait de la zone des morts. Tous les pirates travaillant pour le compte de Devone Drake étaient là, gisant au sol avec amertume et sans âme. Au beau milieu de ce génocide qui avait pris fin, le sabreur se sentait seul. Une solitude qui lui faisait rappeler qu’un jour ou l’autre lui aussi il rendrait l’âme. Le fait de déambuler parmi les morts était un rappel pour sa propre personne, un moyen de pression qui le pousser à ne pas baisser sa garde dorénavant, histoire de ne pas être le suivant sur la liste de l’ange de la mort, du moins pas pour maintenant puisque dans tous les cas tout le monde goûte à la mort.

« Les pirates de Devone Drake ne sont plus rien maintenant…Tel est le prix à payer lorsque l’on défie « Versace » !! »

… ☠ …

3 _ J o u r s _ P l u s _ T a r d !

A Mock Town le quotidien avait repris son cours. La place centrale de la ville avait été nettoyé, le sang effacé et les cadavres des ennemis de Versace incinérés dans des flammes indomptables. Tous les habitants de Jaya, ainsi que les pirates voyageurs avaient eu vent de l’embrouille d’il y a trois jours. Petit à petit, d’hommes en hommes, les rumeurs avaient vite fait le tour de Grand Line. Tout le monde avait appris la mort de l’un des rares supernova naviguant actuellement sur les mers. Le hors-jeu définitif de Devone Drake fit beaucoup de bruit non seulement dans le monde de la piraterie mais aussi dans le milieu de la pègre. Et bien évidemment le plus puissant des Yonkou, Old Charos avait eu vent de la défaite de son sbire. Pour le moment aucune représailles en vue, peut être que finalement Old Charos n’en avait rien à faire que l’un de ses hommes soit tués. Enfin il ne fallait pas trop y compter. Même si Juza faisait partit du corps des sept capitaines corsaires, rien ne pouvait le protéger de la foudre d’un Yonkou. Il resterait sur ses gardes au cas où. Au sein de la ville des forbans, Juza était vu comme un surhomme ne craignant pas la mort, ni les empereurs, choses qui lui avaient valu cette chose précieuse au sein de la mafia que l’on appelle le « respect ». Toute la ville avait les yeux rivés sur le Schichibukaï qui déambuler dans les rues au côté de l’un de ses hommes de main, Red Hawk. C’était l’heure de faire le point, histoire de s’entendre sur la suite des évènements avec son équipe. La cote de l’organisation Versace était monté d’un cran dans les hautes sphères de la pègre mondiale.

« Quelles sont les nouvelles ? »

« Avec la mort de Devone Drake, Versace vient de récupérer toutes les parts de marché de son business. On a récupéré tous les clients et tous les trafics en cours, ainsi que les dernières transactions. Money, Money, Money, Money !! On a du fric comme jamin !! »

« Parfait. »

« Par contre y a un hic ! En tuant Devone Drake tu t’es attaqué « indirectement » voire même directement à Old Charos…Tu vas assumer le fait de t’être fritté avec le plus puissant des Yonkous ? »

« Même s’il a une dent contre moi, pour le moment il ne bougera pas, je ne suis pas encore assez dangereux pour lui. En tout cas pas en personne. Cependant…Il faut s’attendre à voir apparaître des assassins, et des mercenaires envoyés par Old Charos…Si ça se trouve ma tête a été mise à prix au marché noire. »

« Ouais, on verra bien ! Ça risque de devenir amusant, héhé… »

« Sinon quoi d’autre ? »

« Ah oui, on est passé dans les journaux…Enfin, « Versace » est passé dans les journaux ! Look ! »

« La guerre de gang du siècle. Versace seul contre tous. Une nouvelle puissance qui prend place au cœur des rues. »

« C’est cool, regarde autour de nous, on inspire le respect ! Les gens nous regardent comme-ci on était des héros de la marine hahaha… »

« Non, c’est pas cool baka. Pas du tout. »

« Hein, pourquoi !? »

« Si l’organisation est mise trop en avant, la marine et le gouvernement mondial risque d’enquêter très sérieusement sur Versace. Si jamais on venait à découvrir que je suis le Boss de l’organisation, je perdrais aussitôt mon titre de « Schichibukaï ». Chose que je ne peux accepter. Versace doit rester dans l’ombre. »

« Je vois… »

« Qu’en-est-il des séances de tortures ? Le recruteur a pu soutirer des informations aux deux clowns ? »

« Ouep, il y est presque, tout à l’heure ils étaient à deux doigts de cracher le morceau sur la localisation de la Dance Powder. »

« Parfait, lorsqu’on aura cette information, on livrera les trois tonnes à l’impératrice comme prévu. Ça fera un souci en moins. »

A i l l e u r s _ S u r _ J a y a !

Quelque part sur Jaya, plus précisément à Mock Town dans un bâtiment abandonné, on pouvait retrouver plusieurs personnes dans une sorte de sous-sol sombre et lugubre. Des gémissements inquiétants résonnaient dans les pénombres des lieux. Mis ce n’était pas tout, une forte odeur de sang et de vomis infestaient également la cave. Sang et vomissement appartenant aux deux derniers pirates de Devone Drake, capturés soigneusement pour être interrogés sur la localisation de la Dance Powder qui restait toujours introuvable à ce jour. Les deux pirates étaient sous le point de cracher le morceau sous la supervision du « recruteur » de Versace, celui-là même qui avait recruté officiellement Mr. Indigo. Le recruteur était un psychopathe et un vicieux, un sadique de la pire espèce qui éprouvait un immense plaisir à torturer ses semblables. Aucune personne dans ce monde n’a jamais pu rien cacher à cet homme. En effet quoi qu’il arrive, il était toujours capable de récolter les informations dont il avait besoin pour le seul compte de Versace. L’un des pirates étaient accrochés via une poulie pat le biais d’un crochet en acier qui soulevait son corps meurtris par les séances de tortures exercés à l’extrême sur sa pauvre personne. Tandis que l’autre était assis sur une chaise, ficelé comme une saucisse tout comme son confrère. En réalité les deux pirates étaient des frères de sang et selon le recruteur il était judicieux que les deux frères se voient souffrir mutuellement afin d’anéantir leur mental et leur psychisme. Celui qui était pendu malgré lui, pissé littéralement le sang.

« Alors sale chien ! Ou est cette putain de Dance Powder ? »

« … »

« Tu sais, ça sert plus à rien de garder le silence, ton boss est mort, tes potes sont morts, au final si tu nous ne dit rien tu finiras toi aussi dans une tombe. Allez fait pas l’con et dit nous tout ! »

« Va te faire enculer !! »

« HoHoHo les gars vous avez entendu ça !? Lui c’est un joueur. Ouep toi t’es un vrai ! Un vrai dur à cuir même. Mais tu sais quoi, ça sert plus à rien de jouer au héros. »

« Tient le coup Jason, ne lui dit rien ! De toute façon il nous tuera quoi qu’il arrive ! »



« Putain le frangin, ferme ta gueule ! »

« Va te faire foutre ! Toi, Versace et ton Boss je vous encule tous ! »

« Ah non ! C’est pas beau ça. Le manque de politesse c’est ce que je déteste le plus chez les autres, tu m’oblige à être violent mon garçon ! »

« … »

« … »

Tirant sur son cigare une dernière fois, le recruteur d’un signe de la tête ordonna aux hommes proches de lui de répandre de l’alcool tout autour du bloc de glace sur lesquels les pieds du torturés étaient accolés. La méthode du bloc de glace était souvent employée au sein des différentes mafia lors des séances de tortures. Les pieds gelés étaient collés à la peau de tel sorte que si le torturé essayait de lever les jambes, il arrachait automatiquement les plantes de ces pieds. De cette façon il n’avait même pas la possibilité de bouger les jambes engourdies par la paralysie. Une sensation qui rendait fou et qui faisait perdre l’esprit à n’importe qui. Bref, cette fois-ci le recruteur allait jouer le tout pour le tout et tuer l’homme accroché afin de faire réagir son autre frère pour qu’il puisse parler. Personne n’était insensible à la souffrance d’un proche, surtout entre frère. Le recruteur se leva de sa chaise et jeta tout simplement son cigare directement dans la marre d’alcool afin qu’elle prenne feu. Au contact du cigare, l’effet fut instantané, l’alcool prit feu pour ensuite se répandre rapidement sur le condamné. Chose qui ne manqua pas de faire réagir le frère de l’homme qui était en train de brûler à vif, hurlant de toute ses forces face à la douleur, la souffrance insoutenable du contact du feu contre la peau.

« Puisque tu veux rien dire, bye, bye le frérot ! »



« Adieu, Bill… »

« JASOOOOON !! JASOOOOONNN !! NOOOOOOOON !! »

« HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !! »

« PUTAIN ! ARRÊTE CA FILS DE PUTE !! »

« Où est la Dance Powder !? »

« Si je te le dis tu nous épargneras ? Tu éteindras le feu ? »

« Où est la Dance Powder !? »



« D’accord, d’accord, d’accord !! La Dance Powder se trouve dans la crique au sud de Jaya, elle se trouve proche de la cascade d’eau, longitude euh…putain, Latitude…merde ça me revient pas…. »

« GUUAAHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !! »

« La…LATITUDE 49.3 ET LONGITUDE 2.35 !!! VOILA C’EST CA !! MAINTENANT ETEINT CE FEU ! MON FRERE VA CREVER BORDEL !! »

« Merci bien… ! »

« Alors !? CE FEU ? VITE IL BRÛLE !! »

« Laissez celui-là cramer, ça serait dommage de se priver de ce spectacle. Et lorsqu’il aura complètement vu son frère finir son « barbecue time », tirez-lui une balle dans la tête histoire qu’il aille rejoindre son frère dans l’au-delà ! »

« QUOI !??? SALE FILS DE PUTE !! J’ESPERE QU’OLD CHAROS VOUS BUTERA TOUS !! HAHAHAHA !! VOUS N’EN AVEZ PLUS POUR LONGTEMPS ! IL DÉTRUIRA VERSACE ET VOTRE BOSS DE MERDE !! HAHAHAHA !! »

Face à son frère qui était en train de cramer sous ses yeux, Bill avait malgré lui enfin donné la localisation de la « Dance Powder ». Hélas, les deux frères avaient dû faire face au côté impitoyable et vicieux du recruteur de Versace à un tel point que Bill avait perdu les pédales, se mettant à rire de manière totalement folle scandant dans un dernier soupir que le Yonkou Old Charos les détruira tôt ou tard. Une manière de s’apaiser sans doute avant la mort et de ne pas terminer sur une note ou tout avait été perdue pour les pirates de Devone Drake. Bref une fois que Jason fut entièrement consumé dans les flammes, l’un des « 313 » vint à la portée de Bill le second frère pour lui tirer une balle dans la tête et clore définitivement cette affaire. Suite à cela quelques hommes étaient partis à la recherche de la Dance Powder en se rendant à ladite crique pour ensuite suivre la localisation exacte pour enfin y trouver la précieuse marchandise. Les trois tonnes de Dance Powder enfin restitué dans leur totalité. Une fois que la cargaison fut repesé et sécurisé, le tout avait été envoyé dans un navire portant le pavillon noir au couleur de l’organisation « Versace ». Direction la Yonkou Neferta Machaon. C’est ainsi que Juza mit fin à cette petite embrouille avec l’impératrice. Néanmoins, il restait une menace encore plus grande sur le feu. Le Yonkou Old Charos, celui que l’on surnommé « Dieu ». Une nouvelle ère allait voir le jour à partir de maintenant, étant donné que l’échiquier du monde et des puissances était en train de changer. Dorénavant le capitaine corsaire devra vivre en état constamment aux aguets. Bref, une fois que Juza s’assura de lui-même que la livraison fut bien en route vers sa destination, ce dernier ordonna à ses hommes de rentrer au quartier général à Marrakesh Island. Quant à lui, il quitta également Jaya mais pour une destination encore inconnue.


Fin !

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