Sujet: [Flashback] J'ai beau être matinal, j'ai mal [PV Mishka] Lun 27 Juin - 11:13
Alabasta, X788.
Cela faisait maintenant deux semaines que la base d’Hoshikame avait enfin atteint le terme de sa construction. Après plus de six années à devoir encadrer les lieux, et à protéger l’île des forbans qui essayaient d’empêcher l’avènement de ce lieu, je pouvais me vanter d’avoir fait régner la paix autour de la zone, aucun pirate ne pouvait s’approcher du lieu de chantier. Nous avions réussi ainsi à implanter sur le globe une nouvelle preuve que la Marine n’allait pas laisser les pirates qui pensaient « gouverner » les mers faire ce qu’ils voulaient. Je me souviens d’ailleurs que l’on avait fait une de ces soirées le soir où l’on avait planté le dernier clou. Chacun avait fait en sorte d’apporter son lot d’emmerde à ce bordel déjà présent, entre les travailleurs, les habitants, ou les simples soldats. Je me souviens moi-même m’être pris au jeu, après que quelqu’un a cru marrant de signer son arrêt de mort en envoyant une choppe au visage, et sans se dénoncer. Cela avait fini en échange de coup où, bien évidemment, je m’en étais sorti indemne grâce aux propriétés de mon fruit, Ho-oh, Ho-oh.
Cependant, cela n’avait que peu à voir avec notre mission du moment. En effet, le lendemain de la soirée, alors que tous étaient normalement assignés au nettoyage des restes du bordel, je fus contacté par les supérieurs pour nous signaler que l’on avait repéré un navire pirate sur une île se trouvant à proximité d’Hoshikame. Sautant sur l’occasion d’éviter de participer aux corvées, mon équipage fut enthousiaste au fait de devoir embarquer en mer, pour une fois. Il fallait dire que j’avais tendance à faire de l’effet de zèle lorsque l’on se mettait en chasse, et qu’ils n’aimaient pas réellement m’accompagner. Évidemment, vous vous doutez que j’en avais que peu à faire de leur avis, et qu’ils aimaient me suivre ou non, je les aurais traînés par la peau du cul s’il le fallait.
Pour en revenir sur le sujet principal de cette histoire, comme je l’avais dit, il semblait qu’un équipage de criminels s’était arrêté sur une île se trouvant à moins d’un jour de navigation de notre localisation, l’occasion donc de pouvoir porter une attaque surprise. Et cela aurait pu marcher en temps normal… Si pour une raison obscure, nous n’avions pas été repérés et qu’ils étaient déjà en train de lever les voiles pour fuir. Si ça n’avait été que ça, j’aurais lancé mes hommes à leur poursuite, notre navire étant très certainement beaucoup plus rapide, mais le fait était que non-content d’avoir eu le temps de fuir, ils nous avaient tendu un piège en mer, en faisant un véritable barrage avec des tonneaux remplis d’explosifs, qu’ils firent sauter une fois à portée. Nous fûmes alors contraints d’accoster afin de procéder à des réparations de fortune. Mes soldats s’attendaient logiquement à ce que cela soit fait afin que nous puissions rentrer à la base… Grossière erreur. À la simple idée de voir ces forbans s’échapper, plusieurs flammes bleues échappèrent de mon corps, montrant mon énervement, alors que je déclarai haut et fort que nous n’allions pas nous reposer à Hoshikame tant que je ne les aurais pas capturés.
Ce qui nous amena ainsi au moment de cette histoire. En effet, après deux semaines à partir en mer et traquer ces gredins, nous avons réussi à les localiser sur l’île désertique du royaume d’Alabasta. Mettant les bouchées doubles afin d’y arriver, nous apprenions au passage que ces derniers avaient accosté dans une ville portuaire isolée du reste de la civilisation, sans doute pour pouvoir se ravitailler tranquillement. Je comptais bien faire payer ces chiens de croire qu’ils pourraient s’en sortir si facilement, et surtout, de m’avoir fait tourner en bourrique. Une fois le lieu repéré, et la présence du navire confirmé, nous nous amarrâmes le plus rapidement possible, afin que mes hommes puissent débarquer sur terre le plus rapidement possible, en traquant ces criminels dans les moindres ruelles de la petite ville. De mon côté, je m’étais changé en ma forme animale, dans le but de pouvoir essayer de repérer le plus gros du groupe des cieux, chose que je fis. Pour indiquer la zone, je fis un cri rapide avant de pouvoir atterrir sur les lieux (superhero landing style) et commencer à leur botter le cul.
La bataille fut assez rapide et violente, j’avais réussi à foutre au sol quelques-uns d’entre eux avant que mes hommes arrivèrent, mais il y avait eu beaucoup de dégâts sur les lieux déjà. Rapidement, j’ordonnai à une partie de mon équipage d’évacuer les civils et l’autre de me rejoindre dans la bataille. Du sang avait coulé, des deux côtés, alors que coup de sabre et de feu se firent entendre à travers les lieux. Cependant, il fallait croire que notre supériorité numérique avait eu raison d’eux, puisqu’il ne restait plus qu’une poignée de leurs hommes debout, acculés, alors que beaucoup de mes soldats restaient derrière moi, en l’attente de mes ordres. Ma forme humaine étant gardée, considérant que je n’avais point besoin de me battre à nouveau, je leur fis les usuelles déclarations de la Marine.
« - Alors, tas de merde ?! C’est bon, c’est fini, vous avez arrêté de foutre du bordel partout et êtes prêts à nous suivre gentiement pour qu’on vous foute en taule ? - Tu crois vraiment… Qu’on va se laisser faire ? fit celui qui s’apparentait comme leur chef, chargeant un pistolet. - Ho-Oh ! Tu crois vraiment pouvoir me blesser avec cette arme ? Le bottage de cul précédent n’était pas suffisant pour te convaincre du contraire ? - Kushushu… Pas exactement. »
Alors que je le vis en train de lever son arme, je me rendis compte qu’il n’était pas en train de le braquer vers moi, au contraire, il semblait plutôt viser quelque chose qui se trouvait dans mon dos. Pourtant, bien que je n’eusse pas des yeux derrière la tête, je pouvais deviner qu’aucun de mes hommes ne se trouvait dans cette direction. Puis, cela fit rapidement tilt dans ma tête, ce salaud était en train de viser un civil qui n’avait pas été évacué. Sans me poser plus de questions, je bondis afin de me mettre en face du canon de l’homme, avant qu’il ne se mette à tirer. La balle se logea alors entre mes côtes, n’épargnant pas de me faire réagir suite à la sensation provoquée par la perforation de la balle dans ma peau. C’était ça l’inconvénient de mes capacités : ma régénération n’atténuait aucunement la douleur, ce qui faisait que ça pouvait m’énerver encore plus.
Alors que je choisis d’activer rapidement ma capacité, tout en arrachant la balle de mon abdomen, je me rendis compte que rien n’allait comme je voulais. En effet, mes flammes n’apparurent aucunement, qu’importe à quel point j’étais fou de rage, et mes forces étaient en train disparaître. Je ne comprenais pas, la balle avait beau me faire mal, je pensais être capable de rester tout de même debout. Le sourire malsain de l’homme fit soudain plus de sens, alors que je m’effondrais à genoux, pour finir ventre à terre. Tous ces symptômes ne voulaient dire qu’une seule chose : le projectile tiré était fait en Granit Marin. Comment avait-il fait pour s’en procurer ? Je l’ignorai et j’en avais tout simplement rien à foutre sur le moment. La balle me faisait un mal de chien, ayant sans doute perforé un organe ou deux, alors que mes sens s’atténuaient, puisque je ne pouvais pas décrypter les cris de William alors qu’il se jetait sur le pirate pour lui coller une rouste. Ma respiration se faisait irrégulière, alors que je sentais du sang remonter jusqu’à ma bouche. Bordel, il était hors de question que je meurs comme un con en plein milieu de nulle-part, il devait bien avoir de me sortir de là, bordel !
HRP:
Voilà, le RP est de nouveau Posté. Encore une fois, désolé d'avoir mis autant de temps pour reposter, j'ai eu une grosse baisse de motivation entre temps ><.
Sujet: Re: [Flashback] J'ai beau être matinal, j'ai mal [PV Mishka] Mar 28 Juin - 19:25
Bloody morning
Alexander x Mishka
Ça faisait une petite semaine ou deux que tu avais pris tes quartiers sur ce morceau de terre, aux airs de dune de sable toute droite sortie du fond de l’océan. Toi qui avais toujours connu les températures glaciales et les déserts blancs, la fracture fut dés plus absolue. Il y faisait si chaud que par moment que tu croyais cuire même en étant installée à l’ombre. Tu as vite adapté ton rythme de vie, ta survie en dépendait… Tu ne courais surtout pas, portais des vêtements qui te couvraient le moins possible. Mais tu avais beau faire, tu transpirais comme un iceberg échoué sur une plage. Tu rêvais de dormir dans une chambre froide, en parlant de sommeil, tu en manquais un peu d’ailleurs, par des températures pareilles Morphée n’avait aucune envie de te prendre dans ses bras. Tu ne lui en voulais nullement, toi aussi, tu n’avais aucune envie de câlin, l’étreinte de tes draps t’était déjà insupportable. Tu songeais à partir avec le prochain navire marchand quand l’impensable arriva.
Impensable, c’était vite dit, la réalité dans laquelle vous viviez faisait de cet accostage une vérité cauchemardesque. On aurait dit qu’un gosse venait de mettre un coup de pied dans une fourmilière. Les habitants couraient dans tous les sens pour échapper à leur bourreau, tout ceci dans un chaos parfait. Des scènes horribles se déroulèrent sous tes yeux argentés, mais étrangement, tu ne cédas pas à la panique. La mort, la douleur, tu les côtoies, se sont tes compagnes de tous les jours. Comme ton ombre, elles embrassent chacun de tes pas. Un bon médecin ne cède jamais à la panique pas même dans l’urgence. Dans un calme impérieux, tu formas un groupe que tu tâchas de mettre à l’abri des assaillants. Alors que la petite troupe traversait la ville au pas de course, tu fermais la marche en trottinant pied nue et décoiffée. Une fois la chose faite, ne restait hélas qu’à attendre et prier.
La cohue dehors sembla durer une éternité, les mères avec toi pressaient leurs enfants contre leurs cœurs et susurraient des paroles rassurantes. Chacun se blottissait contre son voisin à la recherche de chaleur humaine. Le bordel dehors sembla s’intensifier à l’extérieur pendant un moment quand un homme fit irruption dans votre retraite. La peur passa sur tous les visages, ton propre cœur rata un battement à la seconde précise de son entrée. Arme au point il hurla afin de couvrir désordre extérieur de le suivre pour l’évacuation des civils. Quelques regards se tournèrent vers toi et tu les incita d’un moulinet de bras à se hâter. Tu sortis en dernière et suivis les indications des marines. Quand ton attention fut attirée par une silhouette d’un enfant qui avait dans la panique fuie les marines qui tentaient de le mettre en sûreté. Tu décrochas à ton tour du groupe pour le rattraper. Fixée sur cet enfant, tu ne remarquas rien autour de toi, ni les hommes de la marine, ni les pillards n’existaient à ce moment. Tu le tenais enfin quand un coup de feu retenti à quelques mètres de toi. Tu le serras contre toi puis tu crispas tes mâchoires faisant grincer tes dents attendant la douleur qui ne vient pas. Un cri vient de derrière toi, tu relevas la tête et une scène un peu floue se dessina sous tes yeux.
L’homme qui avait tiré se faisait sauter dessus par une montagne de muscle alors qu’un autre se tenait un genou à terre. Il était crispé de géhenne. Une main te saisit par l’épaule provoquant un autre raté cardiaque. Tu confias le gamin au marine qui t’avait fait sortir de ta stupeur et te dirigea vers l’homme blessé. Le truand avait été désarmé sans aucun ménagement. Tu ne risquais plus rien. L’inquiétude se lisait sur les visages, on tenta bien de t’empêcher d’approcher à ces hommes, tu leur jetas un regard aussi incandescent qu’une brûlure à l’azote liquide. Et annonça avec tout autant de froideur que tu étais médecin. On te laissa alors approcher. Bien que débraillé, tu avais dans une poche une ou deux ustensiles utiles. Le sang lui était déjà monté à la bouche ce qui n’envisageait rien de bon, un organe avait été touché et ce n'est pas ici que tu pourrais pratiquer une opération complète. Mais tu te devais d’essayer. « - Je peux retirer la balle, mais je peux rien faire pour les organes touchés ici… Il faudra le transporter très vite pour que je puisse opérer et remettre le reste en état. Que quelqu’un le maintienne sans anesthésie ça ne va pas être drôle pour lui. »
Tu parlais sans redresser la tête, autour de toi un silence religieux. Tu expiras doucement avant de planter la lame de ton bistouri dans la chaire à vif du jeune homme. Les nerfs firent tressauter les muscles et ton patient se tordit un peu plus de douleur. Mieux valait retirer au plus vite le projectile à fin qu’il ne touche pas d’autres organes. Une fois l’incision assez large, tu écartas doucement les deux bords, tes longs doigts fins travaillaient avec douceur, effectuant de petits gestes habiles mais rapide. Il fallut deux ou trois minutes interminables pour trouver la munition et à peu près autant de temps pour la retirer sans faire plus de dégât. Ta concentration étant à son paroxysme, tu n’avais pas remarqué avec quelle attention les marines te surveillaient et veillaient sur le jeune homme.
Dans un soupir de soulagement, tu dis doucement : « - Je l’ai ! »
Entre deux doigts de ta main ensanglanté une boule de métal à peine plus grosse qu’une bille.
Sujet: Re: [Flashback] J'ai beau être matinal, j'ai mal [PV Mishka] Mer 6 Juil - 12:52
Non de dieu, c'était fou à quel point un petit caillou ridicule pouvait faire un mal de chien pas possible. Alors que je pensais déjà que me prendre une simple balle dans le corps (chose qui m'était déjà arrivé il y a quelques années) pouvait me faire violence, mais maintenant que j'avais rencontré la balle en Granit Marin, je pouvais sans mentir dire que ce tireur venait de faire sa place sur ma "Liste des gens à massacrer" (Bon, j'en serais au troisième volume avec ce nom, mais qu'à cela ne tienne). En quoi les deux balles avaient une différence sur mon organisme, vous me demanderez ? Cela pouvait être juste une capacité de perforation plus développée, le pistolet qui était plus puissant... Mais non, c'était juste le fait que j'étais un maudit, et que le Kairouseki était un pseudo-accessoire d'exorciste. Non content donc de bien faire comprendre qu'elle avait élu domicile dans mon organisme en jouant avec mes organes internes, elle en profitait en plus pour drainer mes forces, ce qui augmentait encore la douleur. Absolument merveilleux...
Alors que j'étais en train d'essayer de jurer sur mon propre sort, des mots se perdant entre quelques gargouillis de sang, mon bain de soleil fut interrompu par l'apparition d'une silhouette se penchant sur moi, et quelle silhouette, me direz-vous. La belle à la chevelure neige qui s'était penchée sur moi semblait ne pas avoir honte de montrer ce que la nature a eu la bonté de lui donner, étant donné le manque d'habits dans lesquels elle était affuté. Si c'était à ça que ressemblaient les anges là-haut, surtout, m'aidez pas, car je sentais que ça allait me plaire. Cependant, je fus bien vite ramené sur terre quand je vis sa main appuyer sans gène au niveau de ma blessure, me faisant couiner virilement de douleur. Je l'entendis ensuite assez vaguement dire qu'elle pouvait me retirer la balle de l'abdomen, super ! Le blem étant qu'elle prenait bien son temps, l'albinos, et je commençais à vouloir lui gueuler dessus de se dépêcher. Ce fut à ce moment qu'elle demanda à mes hommes de me tenir immobile, chose que je ne pus m'empêcher de rire (même faiblement) car je savais que-
« - Hey ! Vous foutez quoi, trous du culs ! - c'est pour votre bien, Commandant, fis l'un de mes soldats, un sourire moqueur aux lèvres. - Lâchez-moi, bande d-ARGH ! »
Je pouvais alors voir quatre marines en train de tenir chacun un de mes membres pour m'empêcher de protester. En temps normal, il m'aurait été plus qu'aisé de me débarrasser d'eux, pour ensuite leur donner une rouste dont ils se souviendraient, mais tout ça à cause de cette foutue balle en Granit Marin, j'avais beaucoup moins de forces qu'eux, j'avais presque plus honte de ça que du fait que j'étais littéralement en train de couiner (encore virilement) à chaque fois que je sentais quelque chose me pénétrer dans la plaie. La jeune blanche arrivait que trop facilement à me couper la parole sans même prononcer un mot (ce qui, en général, n'est pas des plus courant pour la plupart des femmes). Si j'avais été plus calme, j'aurais également remarqué que Will, mon second, semblait des plus inquiet en observant ma blessure, demandant mon état et mes chances de survie. Je l'aurais bien envoyé se faire mettre, pour parler comme si j'étais mourant, mais je fus pris de cours, quand dans un geste rapide et me faisant presque révulser les yeux, le médecin de fortune arracha la balle en Kairouseki.
Les effets de cette opération furent immédiats. Alors que mon souffle se devenait difficile à cause de la fatigue, je pouvais à nouveau prendre de grandes bouffées d'air pour remplir mes poumons (en évitant de rajouter du sang à tout cela). De plus, mes forces commençaient à revenir également, me permettant je le sentais de me redresser aisément. Je vis alors les gens s'écarter de moi, comme s'ils savaient ce que je l'allais faire, avant que la demoiselle ne se lève, sans doute pour demander à m'amener aux premiers soins, et que je ne lui choppe le bras pour l'interrompre dans son élan.
« - Y aura pas besoin de ça, Blanche-neige... »
Ma phrase de provocation lancée (elle avait beau m'avoir tiré d'affaire, elle m'avait fait super mal quand même), je lâchai son bras pour faire un dernier test pour voir si tout était rentré en ordre. Prenant quelques secondes pour me calmer, les yeux fermés, mais toujours avec mon air provocateur au visage, je me concentrai afin de faire ressortir de mon être le feu du phénix. Ainsi, mon corps s'enflamma brusquement, sur tout le corps, me faisant comprendre que j'avais peut-être un peu trop forcé sur la dose. Voyant que le résultat se montrait plus que satisfaisant, je laissai les braises disparaître peu à peu pour ne se concentrer que sur le lieu de l'opération. Ainsi, aussi rapidement qu'elle avait été créée, la blessure se soigna rapidement, ne laissant plus de traces de cicatrices, alors que les dernières traces d'azure disparurent de mon corps. C'est bon, je pouvais ne plus sentir la douleur, et mes forces étaient revenus à un échelon acceptable. Cependant, je remarquai que j'avais encore du liquide dans la bouche, et décidai d'y remédier en me relevant et en portant ma main à la poche de ma veste. Allai-je en sortir un tissu pour essuyer le sang ? Loin de là, ce n'était rien d'autre que ma fidèle fiole de Whisky ! Quelques gorgées dans ma bouche et je pouvais déjà rincer cette dernière pour ensuite recracher le tout par terre (ou dit bien que l'alcool désinfecte bien après tout). En pleine forme, je me relevai rapidement pour ordonner la suite des opérations.
« - BON ! Maintenant que ce léger incident est réglé, vous allez me faire le plaisir de faire votre taff et d'aller aider les civils ! - SIR, YES SIR !Firent la plupart des troupes avant de partir. - Commandant, rebondit Will, plusieurs de nos hommes ont été blessés durant la bataille, ils ont besoin de soins avant de pouvoir exécuter les ordres. Des civils sont dans le même état qu'eux. »
J'observai ainsi la situation pour me rendre compte que je n'étais en effet pas le premier à être blessé durant cet affrontement, bien que ma blessure soit la plus critique. Plusieurs autres de mes hommes semblaient avoir reçu des coups de feu aux bras, d'autres des coups d'arme blanche sur le corps, rien de handicapant pour l'avenir, mais les empêchant de se mouvoir dans l'immédiat. Les civils n'étaient pas forcément mieux. Ils étaient moins nombreux et en meilleur état, mais il restait tout de même pas mal de blessés. Même si je savais que je n'y aurais pu rien faire pour empêcher cela, je sentais mon poing se serrer de frustration face à la vision de mes hommes blessés, et surtout, en connaissance du fait que j'avais été mis en priorité avant eux. Cependant, comme d'habitude, je n'en montrais pas plus, et laissais mon cerveau génial trouver une solution adaptée, s'incarnant par mon index pointant en direction de mon chirurgien de fortune.
« - Toi ! Je vois que sais faire quelque chose de tes dix doigts, comparé aux incompétents que j'ai sous mes ordres. Va aider les civils, et ensuite les marines, dans cet ordre ! - Hey ! - Et on discute pas ! »
J'avais hurlé cette dernière phrase en me tournant vers celui qui venait d'exprimer son désaccord. Ils avaient beau être en piteux état, la priorité restait les civils, et ils le savaient autant que moi. Commençant à jurer à voix basse à l'attention de tous ceux qui avaient fait de cette journée une purge, je m'éloignai du duo que formaient mon second et la médecin, restant quand même à distance d'écoute.
« - Veuillez l'excuser, mon commandant a beau être "parfois" rustre- - Je t'ai entendu ! - Il vous en reste reconnaissant de lui avoir sauvé la vie, tout comme moi. - Gna gna gna... - S'il y a quoique ce soit que je puisse faire pour vous assister, n'hésitez pas à le demander. »
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Sujet: Re: [Flashback] J'ai beau être matinal, j'ai mal [PV Mishka]
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[Flashback] J'ai beau être matinal, j'ai mal [PV Mishka]