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 Y'a du tumulte à Poodle Island! [PV Rakan Khorus]

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Chasseur
Mairenn Desmumhnach
Mairenn Desmumhnach
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MessageSujet: Y'a du tumulte à Poodle Island! [PV Rakan Khorus]   Y'a du tumulte à Poodle Island! [PV Rakan Khorus] Icon_minitime1Lun 23 Mai - 0:25
Le soleil pointait enfin le nez, balayant du ciel la lune et les étoiles pour prendre sa place. Ses doux rayons éclairaient South Blue, leur chaleur caressant la peau des matelots qui étaient pressés de céder leur place à leurs camarades afin de pouvoir se reposer un peu. Quelques-uns courraient pour avertir leurs supérieurs qu'ils approchaient de leur destination ou pour une raison qui était inconnue. Mairenn n'avait pas dormi de la nuit pour une simple et bonne raison : elle n'y arrivait pas. Cela faisait quelques jours qu'elle n'arrivait pas à trouver le sommeil sur ce bateau. On pensait au départ qu'elle avait le mal de mer, qu'elle ne supportait pas le manège des vagues qui pouvaient menacer un moment ou un autre de les faire chavirer mais puisqu'elle ne vomissait pas et qu'elle ne craignait aucunement la mort, à force aussi de discuter avec elle, les braves commerçants avaient compris qu'ils avaient prit à bord une femme qui n'avait jamais voyagé et qui ne savait pas nager. La chasseuse de primes avait passé la plupart de son temps affalée par terre, le ventre sur le sol régulièrement lavé par les techniciens de maintenance pour se déplacer en rampant comme un vulgaire insecte ou même parfois à quatre pattes. Elle n'arrivait pas à tenir debout, craignant plus de se manger le mur ou un meuble que de se noyer. Arköm, quant à lui, l'imitait et montrait les crocs lorsque certains osaient de moquer de sa maîtresse. Parfois il l'attrapait par le col pour la tirer hors de la chambre et l'emmener sur le pont pour qu'elle puisse prendre l'air, ce qui fut à plusieurs reprises une mauvaise chose. Enfin la nouvelle vint jusqu'à elle : un mousse qui devait tout juste être majeur lui annonça qu'elle serait bientôt arrivée à Poodle Island.

"Je viens de là-bas, lui dit-il avec un grand sourire. On adore les lions. On les adule même. Chaque famille est obligé d'en avoir un! J'espère que votre animal saura être gentil avec eux."

La demoiselle arbora un grand sourire amical. Enfin elle allait pouvoir poser les pieds à terre et se pavaner tranquillement dans les rues d'un village ou d'une ville. Peut-être allait-elle trouver également des informations concernant le ravisseur de son père adoptif. Elle remercia le garçon avant que celui-ci ne lui demande :

"Au fait, de quelle espèce est votre compagnon?
-Un lion, pourquoi donc?"

Le gamin la fixa, laissa échapper un "ha" avant de s'en aller. La demoiselle haussa un sourcil, quelque peu étonnée. Ne venait-il pas dire à l'instant que Poodle Island adulait ces animaux? Quelle étrange personne. Enfin on arriva à bon port et la demoiselle chevaucha Arköm, paya et remercia son bienfaiteur avant de commencer à quitter les quais. Cet endroit était plus que magnifique. Pour un premier voyage, elle devait avouer qu'elle n'était pas déçue : les maisons étaient hautes, en briques de toutes les couleurs. Un daltonien ne saurait sans doute pas apprécier la beauté des lieux. Les rues étaient larges ou du moins assez pour que deux chars puissent y passer en même temps. Les autochtones portaient des tenues pastelles, portant des perruques blanches poudrées ce qui contrastait énormément avec son armure. On la regardait étrangement. Certains devaient avoir peur puisqu'ils se précipitaient pour se mettre à l'abris.

"Quelque chose ne va pas?"

On ne lui répondit rien. Elle descendit du dos de son compagnon pour pouvoir marcher les dalles de marbres et à chacun de ses pas on pouvait entendre le cliquetis du métal utilisé pour sa tenue. Elle cherchait du regard les lions mais tout ce qu'elle ne voyait n'était que des habitants associables et des chiens grotesques. Elle avança encore, cherchant quelques gens qui n'auraient pas peur d'Arköm et elle et qui pourrait lui renseigner ainsi que d'autres félins. Mais rien n'y fit : tous fuyaient devant eux en tirant sur la laisse de leur canidé. Elle sourit et haussa les épaules avant de donner une caresse au lion.

"Au pire on va se promener. On rencontrera tes compères ! Il ne faut pas du tout désespérer!"

Elle se mit aussi à visiter la ville en bondissant comme un lapin. Elle arriva enfin sur la place d'un marché aussi coloré que le reste des habitations. Elle laissa échapper un "oh" de surprise et arborant de nouveau un grand sourire : l'endroit était bien plus plaisant que le marché de son île natal où les étalages étaient étroits. Certes ceux-là l'étaient également mais les acheteurs sans visages pour elle pouvaient se déplacer sans se bousculer. Les multiples odeurs dégageant des étalages de fleurs, de parfums, de nourriture et autres articles lui chatouillèrent les narines. La dame au lion manqua d'éternuer mais se retint avant de continuer sa balade. Étonnamment, il y avait encore d'autres caniches ici. Ceux-ci aboyaient contre le grand félin et leurs maîtres tentaient de les faire taire, laissant passer la dame au lion et son compagnon. Certains fuyaient même.

"Les gens sont bons ici ! Ils laissent passer les étrangers, n'est-ce pas adorable?"

Arköm lui répondit vivement en grognant et elle continua à observer ce nouvel environnement remplis de païens qui devaient prier les dieux des mers. Au bout d'un moment, elle arriva devant un stand qui proposait de la nourriture. Elle s'y arrêta devant et regarda la viande qui grillait. Elle ne savait pas ce que c'était mais ça avait l'air appétissant. Elle se rappela que cela faisait quelques jours qu'elle avait mal mangé à cause de ce voyage et demanda à son ami félin s'il souhaitait manger. Bien qu'il n'ait ni rugit, ni rien, elle en conclus que oui.

"Excusez-moi mon bon monsieur, auriez-vous l'extrême amabilité de nous vendre toute votre viande s'il-vous-plait? Je saurais vous payer."

L'homme au visage lisse, apeuré, hocha rapidement de la tête avant de tout mettre dans un panier pour le lui tendre. Mairenn le paya après qu'Arköm ait récupéré avec sa gueule l'achat. Elle le salua ensuite et continua sa marche toute contente, commentant pour elle et son seul ami ce qui se passait autour d'elle, les articles... comparant cette île à la sienne. Elle ne se rendait pas compte que son bouclier et son épée s'agrippaient à des nappes, tiraient dessus, faisant ainsi tomber les étalages. A un moment, elle prit un piquet de viande dans le panier.

"C'est pour casser la croûte, on ira se poser pour manger plus tard."

Elle mordit dans la viande en continuant de marcher alors qu'ils s'approchaient des vendeurs de tissus mais malheureusement celle-ci se trouva fort difficile à couper avec ses dents. Alors elle tenta une autre approche en essayant de l'arracher par la force de sa mâchoire. Elle y parvint mais avec l'élan, son coude vint se loger dans l’œil d'un pauvre autochtone qui se mit aussitôt à crier. La gladiatrice lâcha sa nourriture pour se retourner mais se prit les pieds dans les nappes de toile qu'elle avait entraîné avec elle avant de tomber sur l'étalage de tissus. Elle s'en défit aisément et recula vers le roi des animaux qui la contemplait d'un air désespéré. On entendit soudainement quelqu'un crier :

"Cette femme est dangereuse!"

Mairenn se mit aussi à câliner le pauvre homme à qui elle avait fait mal. Elle lui posa même un bisous sur la joue avant de lui donner quelques pièces en lui précisant bien que c'était pour voir un médecin. Puis elle reprit sa route avec son compagnon, cherchant du regard qui pouvait bien être la dangereuse personne, prête à la remettre sur le droit chemin.

"S'ils ont des problèmes, je me demande pourquoi ils ne sortent pas leurs lions." dit-elle à son compagnon, ignorant que "lion" était le terme employé sur l'île pour désigner des caniches à cause de la coupe de leurs poils.
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Marine
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MessageSujet: Re: Y'a du tumulte à Poodle Island! [PV Rakan Khorus]   Y'a du tumulte à Poodle Island! [PV Rakan Khorus] Icon_minitime1Jeu 26 Mai - 0:13



« Un roi au milieu des usurpateurs !  »



Poodle Island. Le lieu de mes cauchemars depuis plus de trois mois ! Enfin, je dis trois mois ... Mais je ne sais plus vraiment. Honnêtement, je ne tiens plus le compte des jours qui défilent depuis que j'ai mis le pied dans cette ville à l'exubérance et au ridicule affiché. S'il y a, en général une différence bien notable entre la notion d'exubérance et de ridicule, ici, c'est une seule et même chose ! Mais bon, comment pourrait-il en être autrement sur une île décorée de manière si... Criarde ! L'architecture, les couleurs, les coutumes, et même l'accoutrement de ses habitants, transpiraient l'exubérance, et en quelque sorte une once de folie. Oui, la folie issue d'esprits corrompus par l'image que l'argent à fait d'eux même. Mais pire encore que leurs bâtiments hauts en couleur, et leur tenue vestimentaire plus que critiquable, il y avait leur passion commune pour une race particulière de caniche qu'ils avaient, d'un commun accord, appelé : lion.

Mais qu'est-ce que c'était risible ! Ça se voyait qu'aucun des habitants de cette île, ne l'avait quitter pour aller se promener du côté d'une île plutôt sauvage. Parce que, quand on connaissait la morphologie du roi des animaux et qu'on la comparait à celle de son usurpateur local, il y avait de quoi rire ! En quoi de tels clébards, si ridicules, si frêles et inoffensifs pouvaient être comparés au majestueux félin à crête ? Si, il y avait bien un point commun entre les deux espèces animales... C'est leur extraordinaire paresse.

Franchement qui n'aurait pas du mal à s'intégrer dans cette ville ? Moi, en tout cas, j'avais vraiment du mal avec ce royaume, et son bonheur affiché. Toutes ses couleurs, ces bâtiments démesurés, ces habitants aux manières irréprochables... Pfff ! Tant d'hypocrisie m'écœurerait, à en avoir presque des maux de tête !

Je suis d'une nature plutôt pessimiste, la vie m'ayant déjà réservé deux trois farces du plus mauvais effet, alors oui, je vois le mal partout, et pire que tout, je hais tout ce qui semble, en apparence, joyeux et conviviale, mais pour une fois ce n'est pas mon défaitisme vis-à-vis du monde et des autres qui m'a faire haïr cette ville mais bien cette dualité latente que je ressens constamment et que l'on appelle plus communément : Hypocrisie.

Néanmoins, je suis là, persévérant dans ce monde hostile pour ma santé mentale déjà bien instable, car il faut que je suive les ordres. Honnêtement, c'est surement la première fois que je regrette autant une affectation. Malheureusement, je n'ai eu d'autres choix que d'accepter ma mutation, car étant commandant, j'ai besoin de l'aval et la recommandation de plusieurs de mes supérieurs pour enfin devenir colonel. Ce grade est un réel palier au sein de la Marine, voilà pourquoi, je ne perds pas de vue ma mission auprès de cette base en me laissant guider par mes envies et mes sentiments. Sinon, soyez en sûr, mes pulsions auraient pris le dessus et il n'est pas impossible que j'aurais fait un carnage innommable et ce sans un once de regret, bien au contraire, j'aurais même eu une pointe de satisfaction.

Mais bon, il fallait à tout pris que je me contrôle si je voulais gravir les échelons et un jour réaliser le but de conquête que je m'étais fixé. Et même si ce n'est pas toujours facile, pour moi, d'accepter la phrase qu'on nous à rabâcher lors de nos années de formation : "il faut savoir servir pour régner !", j'acceptais bien ma condition de second. Enfin, aujourd'hui, je n'étais plus le second, non, j'étais bel et bien le numéro 1 de l'île ! Le colonel étant sur une île voisine pour une affaire importante, c'était à moi qu'incombait la direction du quartier général, et la gestion de l'ordre au sein de la ville. Mais même si je fus au début, content de ne plus avoir le colonel dans les pattes, je déchantais bien vite en voyant toutes les plaintes journalières s'accumuler sur mon bureau. Non mais sérieusement, c'était quoi toutes ces histoires merdique ? La majorité des papiers concernait "les lions" si au moins ça avait vraiment été des lions, j'aurais surement moins trouver cette ville naze, mais là... Les seules histoires étaient des disputes et des bagarres entre chiens. Le seul truc à peu près chaud qui semblait gangréné la ville, c'était un pseudo-trafic souterrain basé sur les combats de chien. C'était pas une mafia, non plus, surement moins d'une dizaine de types pariant sur des combats de chiens.

Honnêtement, j'allais pas blâmer ceux qui en avait eu l'idée, car moi-même avant d'entendre cette rumeurs Cela m'avait grandement effleuré l'esprit. Mais bon, je fais parti de la marine, et tout ce qui est illégal, je suis sensé y mettre un terme... Enfin je reste sur ma position, y a surement un paquet de blé à se faire, et il faudrait que j'aille chercher ma part auprès des responsables de ce trafic. Mais les négociations ne se feront pas aujourd'hui, car ce jour, une autre affaire s'imposa à moi: l'affaire de la femme au lion !

-Commandant, on nous signale du grabuge en ville ! Un homme nous à dis avoir été agressé par une femme en armure accompagnée d'un animal terrifiant... Selon ses dires, hein ! Je pars à la recherche de la femme et je vous contacte s'il y a du nouveau.

Déclarait un escargophone, ou plutôt l'un de mes soldats à travers ce moyen de communication. La sonnerie caractéristique du mollusque, pour être honnête, m'avait fait sortir de ma bulle. Pour être plus précis elle m'avait même réveillé. En même temps, j'avais jamais été quelqu'un de très concentré à "l'école", et ce encore moins lorsque ce que venait l'heure de la digestion. Ainsi, l'après-repas sonnait toujours comme le chaos le plus total pour moi, et aujourd'hui ne dérogea pas à la règle, car je m'assoupis progressivement au milieu des papiers administratifs qui me servirent durant quelques instants de coussins. Du coup, vous concevrez qu'en prenant l'appel j'étais pas le plus frais possible et comme toutes personnes à peine réveillé, j'allais directement au but, ne pensant qu'à pouvoir refermer l'œil ainsi donc ma seule reponse fut :

-Ouai.. Fait comme tu veux !

Katcha ! Je raccrochais l'escargophone et presque immédiatement mon esprit potassa ma réponse.
~Comment ça comme tu veux ? Non ne rappelle pas ! T'es con ou quoi comment veux-tu dormir maintenant ? C'est sûr.... Il va rappeler ! Pfff !~
Oui, comme aujourd'hui, il m'arrivait de m'auto-engueuler. Drôle de concepteur n'est-ce pas ? Ce n'est pas la joie, je vous le concède, mais il faut toujours un coupable, même si ce dernier doit être ma propre personne. Bref, mes réflexions contre ma propre personne achevèrent l'action de mon sous-fifre, à savoir me réveiller. Enfin bon, je n'avais pas trop de regret à avoir, car au bout de cinq minutes, le soldat me rappela, paniqué. Il bafouillait de terreur, disant effectivement apercevoir la femme décrite par le civil, et petit bonus :

-... Mais... Monsieur... Elle est accompagnée d'un lion !

Je restais un moment muet, pensant que le soldat me parlait de l'animal fétiche des habitants de cette île, dans mon esprit commença alors à germer un scénario :

-Bordel ! Ne me parle pas de lion s'il te plaît sinon je vais me faire un plaisir de te retrouver et de s'étriper... Tu seras la victime qui portés le fardeau de tous les autres... À moins que ... Non, c'est trop beau pour être vraie... Tu dis que la femme en armure est accompagnée d'un lion, c'est ça ? Serait ce possible qu'elle soit l'élue ? Le sauveur venu nous débarrasser des lions ? Je croirais rêver ...

-Eh bien c'est ça ...

-Yeah ! Enfin bordel ! Enfin débarrassé de ces sales bêtes et c'est même pas ma faute ! C'est le plus beau jour de ma vie !

Le coupais-je, jubilant à l'idée de voir s'envoler un de mes soucis. Mais l'ascenseur émotionnel entra en action dès lors que le soldat termina sa phrase :

-Tu rêves... Et tu aurais dû me laisser terminer ma phrase. Ça t'aurais évité des ...

Katcha. J'avais raccroché sous l'effet de mon ire grandissante, pour ne pas avoir à pousser une gueulante à m'en détruire la voix. De toute façon, il n'avait pas besoin que je lui passe un savon, car il n'obtiendrait simplement aucune aide de ma part. Il l'avait sûrement compris à l'heure actuelle, si jamais la femme ou le lion venait à le détecter, il serait seul à leur faire face. Moi, je retournais à mes papiers, attendant avec un certain sadisme que ce soldat me rappelle en pleurant, en admettant son erreur. Cependant, j'étais bien curieux de savoir qui était cette femme qui avait entamé une série d'enlèvements de "lion" en tout cas. elle était mon idole du jour ! Mon héroïne ! Comment pouvais-je savoir que cette histoire débutait par une série d'amalgames amplifié par un dialogue de sourd ? Drôle de début pour une histoire, n'est-ce pas ?



C O D A G E  P A R  @G A K I.  S U R  E P I C O D E


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Mairenn Desmumhnach
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MessageSujet: Re: Y'a du tumulte à Poodle Island! [PV Rakan Khorus]   Y'a du tumulte à Poodle Island! [PV Rakan Khorus] Icon_minitime1Jeu 26 Mai - 21:20
Telle une enfant de trois ans qu'on emmènerait dans un parc d'attraction pour la première fois, Mairenn était fascinée par tout ce beau petit monde qui la craignait toutefois, elle et son lion. Le parfum extravagant des hommes et femmes, leurs tenues rococos pleines de dentelles et de rubans contrastant bien avec les simples robes en tissus des femmes Aïossiennes  avec quelques larges ceintures qu'on pouvait qualifier de serres-tailles en cuir. Ayant complètement oublier de chercher cette individu dangereuse dont elle en avait entendu parler au marché, étant complètement absorbées par les étranges coutumes des autochtones. Enfin elle s'éloigna des étales sous les pleurs de quelques enfants, les aboiements aiguës des chiens et les chuchotements mesquins d'adultes. Il était temps pour elle et son compagnon de se poser quelques instants et de se partager un repas qui pourrait leur tenir au ventre ne serait-ce au moins que toute la journée. En tout cas, si les agréables odeurs des étalages s'éloignaient d'elle à fur et à mesure qu'elle marchait il y en avait toutefois une qui semblait coller à elle. Etait-ce quelqu'un? Ce serait amusant qu'un pirate tente de la suivre pour la racketter car il aurait sans doute de mauvaises surprises. A moins que ce ne soit un gamin qui était fasciné par le grand félin qui la suivait. Sautillant en chantant comme si elle sortait tout droit d'une comédie musicale, la Dame au Lion arriva finalement jusqu'à une autre place, plus petite que celle du marché, où à son centre un caniche en marbre blanc crachait répétitivement un jet d'eau qui retombait dans une sorte d'écuelle. Elle laissa échapper un "oh" avec un grand sourire amusé avant de se poser sur un banc. Elle y croisa les jambes tandis que Arköm se couchait derrière après avoir poser à côté d'elle le panier de viandes.

"Cette fontaine est marrante! J'aime bien! Je pense qu'on devrait avoir la même à Aïos mais avec un autre animal... Peut-être un lion comme toi."

Elle tendit le bras pour lui frotter énergiquement la crinière. Elle prit une voix pratiquement ridicule.

"Oh bah oui, ça te ferait plaisir! Un monument à ton effigie!"

Elle se pencha pour l'embrasser sur le museau avant de se redresser. Elle prit dans le panier les brochettes. Elle arracha les viandes aux piquets avec les dents avant de les donner à son compagnon avec un grand sourire. Le pauvre méritait bien autant de repos qu'elle : il avait joué son babysitter tout le long du voyage et il allait encore devoir la supporter longtemps. Enfin elle se servit, se servant dans sa gourde de temps en temps pour s'abreuver. Elle regarda le ciel, se demandant s'il pleuvait rarement sur ces terres. Sur son île natale, il n'y avait que rarement la pluie en une année. Sans doute parce qu'ils ne priaient pas assez les dieux des intempéries et de l'agriculture. Son lion se leva pour aller boire dans la fontaine, arrachant un cri à une femme et la gladiatrice à ses pensées. Là, près de l'énorme chat, une trentenaire le regardait en état de panique. Elle remarqua la tenue de l'inconnue : certes sa robe ressemblait à celle de toutes les autres habitantes de Poodle Island mais elle était un peu plus courte, laissant dévoiler la moitié de ses mollets mais aussi ses chevilles! Le cœur de Mairenn ne fit plus qu'un bond ; sur Aïos, la gente féminine se devait de cacher ses chevilles, partie anatomique dite érotique. Seules les catins les montraient avec leurs mollets afin d'essayer de séduire de potentiels clients. Jamais elle n'était partie dans les bas-fonds mais elle avait déjà entendu parler ses camarades apprentis-gladiateurs en discuter dessus, certains d'entre eux s'étant amusés avec elles. Apparemment elles travailleraient pour des hommes malhonnêtes qui chercheraient seulement à se faire du bénéfice sur le sexe inférieur. La chasseuse de primes se leva et s'approcha de la femme qui était tétanisée à la vue de Arköm. Elle lui arracha un nouveau cri lorsqu'elle posa ses mains sur ses épaules.

"Je ne veux pas qu'une femme souffre à cause d'un odieux personnage. Vous ne lui devez rien, vous n'avez pas à vendre votre corps pour lui faire gagner une certaine somme d'argent.
-Que.... Pardon?!"

Mairenn la serra dans ses bras, caressant d'un air maternel la blonde chevelure de son interlocutrice.

"Chut... N'ayez crainte. Je vais venir vous sauver. Plus personne ne pourra jouer avec votre corps, vous serez libre de partir, de vous faire une nouvelle vie. Que les dieux soient avec vous.
-Plait-il?!"

La femme repoussa la gladiatrice et lui donna une énorme claque.

"Je ne puis tolérer qu'on m'insulte de femme de bas étage! Je m'appelle Pululine de Haute Coutosoyz, femme de Franque Ray-Berry, grand poète de Pooddle Island! Et je vous somme de..."

Elle se tut lorsque l'énorme lion se mit à pousser un énorme rugissement avant de se jeter sur elle pour la prendre à moitié dans sa gueule. Mairenn ne pouvait voir à présent que deux jambes qui se débattaient et entendre à moitié étouffés les cris de son interlocutrice. Elle fronça les sourcils, posa ses poings sur ses hanches et se mit à taper péniblement du pied pour montrer son mécontentement à son compagnon.

"Ce n'est pas bien de faire quelque chose comme ça! T'imagine si tu éternue et que tu la croque? Qu'est-ce que je vais faire? Ben tout nettoyer! Puis c'est une civile. Une prostituée, certes, mais quand même..."

L'odeur qui l'avait suivie jusque-là se rapprocha petit à petit. Elle se retourna et vit un homme dans un certain uniforme qui la menaçait de son arme à feu. Tiens, était-ce lui aussi un païen comme ceux qui habitaient les côtes d'Aïos? Un grand sourire afficha sur le visage de Mairenn. Oui, elle venait de comprendre : ce petit gars n'était juste que le maquereau de cette pauvre Pululine. Elle s'éloigna du félin qui la regarda pour s'approcher du banc afin de récupérer ses armes.

"Laisse cette femme tranquille!
-Non. Toi, rends la liberté de Pululine. Elle ne mérite pas qu'un homme vende sa pudeur à d'autres pour en tirer des bénéfices!
-Mais t'es ravagée ! Déjà Pululine, ça n'existe pas comme prénom, c'est moche, mais en plus tu me crois proxénète?"


Elle se mit à marcher lentement vers lui, prête à l'attaque.

"Rends-lui sa liberté!
-Mais elle est libre! dit-il.
-Je suis libre mince! sortit la prisonnière depuis la bouche d'Arköm.
-Est-ce vrai?
-Oui!"

La gladiatrice baissa ses armes, baissa les yeux pour laisser échapper un "ah". Elle avait fait une grossière erreur, avait cru que cet homme était la cause des ennuis de cette pauvre Pululine et avait été prête à s'engager en cas d'attaque dans une bataille pour la délivrer. Non cet individu ne pouvait pas être un proxénète ; elle ne voyait certes pas son visage mais sa voix lui indiquait qu'il était sincère. Elle s'adoucit et afficha un grand sourire jovial.

"Je suis vraiment confuse, j'ai cru que vous étiez celui qui vendait le corps de la dame. Diantre, que suis-je bête. J'aurais du y réfléchir à deux fois! A votre tenue et votre arme, je pense que vous êtes l'autorité sur cette île! Ensemble, allons trouver le bâtard qui prostitue cette civile!"

Un cri de désespoir se fit entendre depuis la gueule d'Arköm. Le marine fronça les sourcils, braquant toujours son arme sur cette gladiatrice qui s'approchait à présent de lui en sautillant.

"Venez! On y va!
-Ne m'approchez pas.... oups...."

Il avait sans le faire exprès tirer sur la jeune femme. Heureusement, l'armure de cette dernière la protégea, faisant ricocher la balle. Surprise, Mairenn le regarda avant de sourire et de s'écrier.

"Vous faites beaucoup de bruits dis donc!"

Elle se mit à courir vers lui et par réflexe le pauvre homme tourna les talons pour se mettre à fuir. Elle le coursa à toute allure mais aussi en riant, suivie par son lion qui tenait toujours dans sa gueule la pauvre civile qui criait à ce qu'on la lâche. Cette scène faisait rire certains témoins alors que d'autres préféraient fuir en appelant de l'aide. La chasseuse ne comprenait pas pourquoi il l'évitait. Peut-être qu'il était timide, se sentait mal à l'aise à cause du coup tiré... à moins que...

"Sur mon île on parle de ragondins qui se cachent sous une forme humaine pour pouvoir aider les Hommes. M'emmène-tu voir le maquereau de Pululine?
-Retourne sur ton île de fous !
-Merci petit ragondin ! Je ne te remercierai jamais assez! Laisse-moi te faire un câlin pour la peine!
-NOOOOON!"


Elle accéléra le pas, lui aussi.
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Marine
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MessageSujet: Re: Y'a du tumulte à Poodle Island! [PV Rakan Khorus]   Y'a du tumulte à Poodle Island! [PV Rakan Khorus] Icon_minitime1Mar 31 Mai - 1:34



« Et les emmerdes viennent à moi !  »



Notre malchanceux soldat qui avait précédemment irrité Rakan, vivait à l'heure actuelle une des situations les plus incongrues, de sa courte expérience. Accablé par l'étrange euphorie de la femme au lion, il avait préféré la fuir plutôt que de l'affronter. En réalité, il n'avait pas réellement choisi la fuite, c'était simplement la réaction que lui avait imposé son instinct. Faut dire que la femme déblatérait une quantité de connerie astronomique, et puis elle l'avait déjà menacé alors pourquoi lui faire confiance ? C'était peut-être simplement un jeu pour elle. Oui, elle devait simplement s'amuser... Une petite chasse à l'homme qui la divertirait-elle et son lion. D'ailleurs parlons en de ce lion, que foutait un vrai lion en ces lieux ? 

-Arrrrrg ! C'est quoi ces putains de fous ? Alors j'ai pas halluciné tout à l'heure ? J'ai pas la berlue ? Cette femme à vraiment un lion domestiqué ? Mais quel genre de timbré à un lion pour animal de compagnie ? Un chat, je veux bien... Mais un fucking lion... C'est trop pour moi ! Et bordel comment je me suis fourrer dans cette merde ? Je ne me suis pas engagé dans la marine pour combattre des monstres moi ! Nooooon ! Quelle journée de merde ! Que quelqu'un m'aide ? Commandant ! Colonel ! À l'aide ! Arrrrrrg !

Déclara-t-il à haute voix, ne remarquant pas qu'il venait d'extérioriser ce que son for intérieur se disait. Continuant de courir comme un dératé, il ne faisait plus vraiment gaffe à grand chose si ce n'est l'avancée de Mairenn et son lion, derrière lui. Ainsi, il courrait sans avoir réfléchi à une destination au préalable, laissant ses jambes le guider machinalement. À un moment, il eut un éclair de génie suite au regard de terreur qu'il lança en direction de ses deux assaillants, qui reprenaient d'ailleurs peu à peu du terrain sur lui.

Le soldat attrapa donc, le seul moyen de communication qu'il possédait afin d'appeler des alliés, dans sa détresse, il appela Rakan, ayant complètement oublié ce que lui avait précédemment dit ce dernier. Il comprit alors bien vite, la merde noire dans laquelle il était lorsqu'il comprit que le commandant tenait réellement sa promesse de ne plus lui répondre.

D'ailleurs pour dire la vérité, j'eus un léger rictus lorsque j'entendis la sonnerie de l'escargphone retentir. J'allais lui apprendre à se moquer de moi ! Après, vous pourrez me dire qu'ayant plusieurs hommes sous ma charge et une seule ligne sur laquelle me joindre, il était fort possible que ce soit un autre de mes soldats qui cherche à me contacter pour une raison ou une autre, peut être même pour me parler du cas de cette soit disant "voleuse de lion". Si j'avais eut le temps, j'aurais été plus clément, et je n'aurais pas fait subir à tous le fardeau d'un seul soldat, mais là, je n'en avais absolument pas les moyens, ni l'envie ! Il fallait que je me débarrasse de toute la paperasse au plus vite, du moins avant que le sommeil ne me guette à nouveau et m'emporte avec elle. Non, parce que si jamais, je perdais trop de temps, le colonel arriverait avant que je n'ais tout terminé et il me passera surement un savon. Et, déjà que j'avais une certaine révulsion vis-à-vis de la hiérarchie et des ordres, j'appréciais encore moins de me faire humilier par le colonel. Alala ! J'ai tellement hâte d'être au sommet pour ne plus avoir à recevoir d'ordre... Pour simplement régner, et jouir d'une liberté que personne ne pourrait m'ôter ! Mais pour cela, il faut que je sois un gentil Marine et que je gagne grade par grade le droit de me révéler un peu plus ! Je plains ceux qui comprendront, à temps, qui je suis réellement ! Il ne leur arrivera clairement rien de bien !

Je laissais donc sonner ce maudit escargophone, même si sa sonnerie, énervante au possible, n'avait de cesse de captiver mon attention. Je continuais donc à écrire, lorsque la sonnerie cessa. La pièce retrouva alors son calme, et je reportais de nouveau, et plutôt contre mon gré, mon attention vers la tour de papiers qui m'attendait.




Alors que je reprenais mon laborieux travail, un vacarme assourdissant fit alors interruption. Des pas de course effrénés martelant le sol de manières désordonnés, des cris de détresse, d'euphorie, et même des rugissements... À croire que tout le monde c'était passé le mot pour m'empêcher de travailler ! Premièrement, je dis mine de rien entendre, le tumulte me paraissant assez éloigné du bâtiment, mais bien vite, le vacarme s'employait, et j'avais l'étrange sensation que là source de ce bruit était là, sous me fenêtre.

Je sentis alors mon ire monter, mon sang bouillonner. Mes veines étaient proches du point de rupture. Cassant en deux mon stylo, je me levais bruyamment en tapant du poing sur la table et comme une furie, je récupérais mon zanbato pour me ruer à la fenêtre. En voyant ce risible attroupement sous ma fenêtre, je ne savais pas quoi penser, que faire ? Rire ? S'énerver ? Ignorer ? Non, j'étais bien trop à vif pour ça ! J'allais simplement descendre pour leur dire deux trois mots, histoires de poser les bases et de rétablir l'équilibre de ce lieu. Sans grande précaution, j'ouvrais l'une des fenêtres du bâtiment, et passais une jambe dans son encadrement, alors à peine que le battant de cette dernière frappait violemment contre le mur.

Sans préavis, simplement sur un coup de tête, je lançais mon épée vers le sol, et d'un bond, avant que le battant de la fenêtre vienne brusquement se claquer sur moi, après avoir rebondi sur le mur, je sautais sur mon arme. Oui j'utilisais "l'envol du dragon" sur une si courte distance, et oui, c'était dangereux et brutal mais bon tomber d'un bâtiment de plus de quatre étages normalement ou sur la tranche d'une épée lancée à pleine vitesse ça ne changeait rien en soi ! Mais bon, je dois bien l'avouer ce mouvement fut exécuter plus pour attirer l'attention que pour réellement se déplacer, car à peine en équilibre sur mon arme, je dus quitter sa surface d'un bond, pour atterrir sur le sol de manière plus ou moins contrôlé alors que mon Zanbato se fichait bruyamment dans le sol, en soulevant un léger nuage de poussière à l'impact. Après que je me soit difficilement rattrapé, je pris quelques secondes pour me stabiliser en me redresser avant de prendre la parole, en espérant que la femme au lion et le reste de l'attroupement composé du soldat et des gens qu'il a réussi à ameuter prennent peur à mon apparition et comprennent que je suis l'autorité suprême de cette île... Du moins pour ce jour !

-Allez y... Racontez-moi! Qu'est ce que c'est que ce bordel ? Pourquoi ce grabuge sous ma fenêtre ? Vous voulez que je m'énerve, c'est ça ? J'ai des choses à faire moi... Et vous autre, si cette femme est une trouble-fête ... Comment ça se fait qu'elle soit encore en liberté ? Va falloir que je fasse tout par moi-même, c'est ça ? Heureusement que je ne suis pas aussi mauvais et peureux que vous, sinon la ville ne serait pas sûr, même si de simple chiens venaient à sombrer dans la folie ! Allez expliquez vous tous, avant que ne décide moi-même, de manière totalement arbitraire, qui je vais tuer... Ou non. Faites vites !

Dis-je en dirigeant un regard mauvais à travers tout le groupe.

J'extirpais alors ma lame du sol. Espérons que les choses s'éclairssissent un peu plus avec mon arrivée. Mais déjà, je ne peux que constater que le soldat que j'ai bâché tout à l'heure, lors d'une communication via Den Den mushi ne m'avait pas dit que des connerie, car avec le nuage de poussière qui se dissipait. J'ai remarqué qu'il y a en effet bel est bien un lion aux côtés de la femme en armure et comble de bonheur, la bête avait une personne, à demi-enfouit dans la gueule. Mais pourquoi donc ?



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Dernière édition par Rakan Khorus le Jeu 2 Juin - 17:15, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Y'a du tumulte à Poodle Island! [PV Rakan Khorus]   Y'a du tumulte à Poodle Island! [PV Rakan Khorus] Icon_minitime1Mer 1 Juin - 16:39
La poussière faisait tousser Mairenn. La main devant le nez, elle tentait de ne pas respirer les grains qui pourraient la déranger. A cause de ce nuage, les odeurs étaient troublés et elle peinait même à reconnaître celle d'Arköm qui se mit soudainement en position de défense. Tenant dans ses bras le pauvre marine qu'elle avait réussi à attraper et qui se débattait avec tant de bien que de mal, elle regarda en direction de la voix. C'était un homme qui comme tous les autres n'avait aucun visage, mais il avait un certain charisme qui dégageait de lui. Qu'est-ce qu'il était classe ! Les autres marines qui avaient débarqués pour secourir leurs camarades et les commères avec leurs chiens baissèrent les yeux, silencieux. La gladiatrice les balaya du regard, s'étonnant de les voir calmes. Qu'avaient-ils? Pourquoi ne voulaient-il pas répondre à cet homme? Le craignaient-ils?

"A l'aide!
" risqua le petit marine.

Soudainement, elle compris. Ce type, cet inconnu, cette créature qui avait fait une entrée tellement cool sur scène ne pouvait être que...

"Aaaaah! Vous êtes le chef des ragondins magiiiiiiiques!"

Elle se mit aussitôt à laisser échapper un cri suraiguë de joie assourdissant son pauvre jouet du moment. Elle tapait même des pieds tellement elle était excitée de rencontrer le grand chef de ces êtres fantastiques qui aidaient les Hommes à se retrouver. Elle lâcha le marine pour se jeter sur l'autre afin de le prendre dans ses bras et lui faire un grand câlin.

"Je suis contente de vous rencontrer monsieur le grand Ragondin ! Puisque les autres ne veulent pas expliquer, laissez-moi le faire. Alors tout a commencé lorsque je suis arrivée vers la fontaine au caniche! Arköm et moi nous étions en train de manger, tranquillement comme ça, nomnomnom... lorsque soudainement, nous avons vu cette pauvre Pululine qui présentait impudiquement ses jambes à tout le monde, offrant ainsi son corps au premier venu qui viendrait lui donner quelques Berrys ! Et vous savez, qui dit "prostituée" dit forcément "maquereau" ! Et je ne peux pas, non je ne peux pas laisser une pauvre demoiselle risquer des maladies à cause d'un homme qui viendrait lui demander tous les soirs si elle a réussi à écarter les cuisses pour de vulgaires hommes -et même pourquoi pas des femmes! Ha! Le monde d'aujourd'hui!- et lui prendre 50.. non.. 60.... que dis-je? 70% de ses chiffres d'affaires, la laissant, elle, dans la misère, mangeant du pain rassis et ne buvant que de l'eau le soir, couchant sous des caisses abandonnées par des commerçants alors que lui, cette ordure, est peut-être en train de savourer le meilleur vin de tout South Blue en se posant sur son lit de plumes d'oies!"

Elle accompagnait bien sûr son discours avec des gestes. On la fixait quelque peu étrangement et le marine qu'elle avait traumatisé essayait de se cacher parmi ses camarades. Mais la solidarité n'existant pas parfois, ceux-ci le jetèrent en direction de la gladiatrice et de leur commandant. Toute souriante, elle attrapa rapidement le pauvre homme en reconnaissant son odeur.

"Mais j'ai réussi à rencontrer votre gentil petit ragondin ! Oui, car je sais que vous êtes les ragondins de la légendes qui prennent forme humaine pour pouvoir aider les Hommes. Vous n'avez pas à avoir honte. Bref, je reprends mon histoire. Ce petit gars... arrête de bouger s'il-te-plait, on est pas chez mémé.... m'a emmené jusqu'à vous, le grand chef ragondin magique!
-Elle est folle, faites attention! Aieuh!"

Mairenn le lâcha pour agripper son interlocuteur par les épaules tandis que la pauvre citoyenne tentait de se débattre de nouveau dans la gueule du grand fauve en criant comme une hystérique. Droite comme un "i", elle prit un air sérieux.

"S'il-vous-plait, je vous en prie. Cette femme a besoin d'aide, son corps est vendu pour quelques sous. D'autres doivent souffrir ainsi. Aidez-moi à trouver ce scélérat et toutes les femmes de cette île vous le remercieront sans doute!"

Elle le prit dans ses bras pour le câliner une nouvelle fois. Les gens ne disaient rien, n'osaient pas bouger. Seuls quelques marines avaient prit leur arme à feu pour les braquer en direction de la chasseuse de primes au cas-où celle-ci tenterait de faire du mal à leur supérieur. Mairenn ne fit pas attention à eux et encore moins aux grognements de son compagnon à quatre pattes qui se montrait à présent menaçant envers les marines. Soudainement, elle demanda :

"Au passage, vous savez où sont les lions? J'ai beau les chercher, je ne les trouve pas."
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MessageSujet: Re: Y'a du tumulte à Poodle Island! [PV Rakan Khorus]   Y'a du tumulte à Poodle Island! [PV Rakan Khorus] Icon_minitime1Ven 3 Juin - 0:40



« L'apaisement à un visage ! »




En atterrissant au sol, j'avais soulevé un énorme nuage de fumée, qui m'avait partiellement dissimulé à la vue de mes interlocuteurs durant tout le temps de mon discours. Néanmoins, petit à petit les particules de terre et de sable retombèrent pour me dévoiler à la vue de tous, même si presque tout le monde savait déjà à qui ils avaient à faire. Cependant, l'une des personnes du groupe ne le savait manifestement pas, puisque, à peine le nuage de poussière retombé, alors que mon regard se posait sur la chose la plus étrange du groupe : à savoir le lion avec une civile dans la gueule, cette personne accouru dans ma direction. Et avant que je n'ais eu le temps de bouger suite à son cri suraigüe et ses paroles incompréhensibles, elle m'avait enlacé, mais pas pour me faire souffrir ou me tuer...





Face à cette situation, je fus complètement démuni, et ce, tout le monde pus l'observer, car alors que Mairenn s'attelait à me faire un câlin, persuadé que j'étais en réalité une petite bestiole velu doté de pouvoirs magiques, je restais simplement immobile, les yeux exorbités, l'air hagard. Pourquoi avait-elle fait cela ? Moi qui avais un passé très particulier avec les femmes, j'avais encore du mal à cerner tous les êtres que j'avais croisés en dehors d'Amazone Lily et ce que ce soit leurs sexes. Le geste de la femme en armure me paralysa donc d'incompréhension.

De part mon passé, j'avais l'héritage discriminatoire des Kujas. Après tout, j'avais grandis dans leur tribu, et toute mon enfance, on m'avait rabâché que les hommes étaient le mal à l'état pur, et même si ce n'est pas une généralité, il est vraie que je n'étais pas tomber sur beaucoup d'hommes qui leurs donnaient tords. Après il faut dire que je ne leurs laissaient pas beaucoup de chance de me parler et que je ne leur montrais aucune sympathie, mais bon après cinq années passées dans les enfers de la piraterie, à être l'esclave d'un homme au combien répugnant et cruel, j'avais bien moins d'estime encore vis-à-vis des hommes.

Pour ce qui est de mon étrange lien avec les femmes, c'est, comment dire... Compliqué ! Disons que je suis très souvent tiraillé entre ma condition d'homme, et le rejet que cette nature m'a valu de la part des Kujas, ainsi que mon aisance naturelle avec la gente féminine. Vous l'aurez compris, cette aisance est dût à mon enfance passé parmis les femmes. Il n'y a pas à dire le conditionnement et l'habitude sont des choses contre lesquels on ne peut pas lutter. Ainsi, même si j'ais une certaine méfiance, et une once de rancoeur envers la gente féminine, c'est avec elle que je me sens le mieux, le plus confiant. Cependant, si le geste de Mairenn me paralysa à ce point, ce n'était en aucun cas, car j'avais peur d'elle ou de sa condition de femme, mais bien parce que ce geste emprunt de gentillesse et de douceur réveilla en moi des souvenirs. Les souvenirs de mon île natale... Le souvenir des deux femmes que j'ai jamais aimés et dont j'ai perdu toute trace suite à mon bannissement d'Amazone Lily.

Alors que je me remémorais le visage de Lya, la chasseuse de prime relâcha son étreinte, et mon regard put enfin se poser sur son doux visage. C'était incontestable, elle était jolie, que dis très belle même ! Mais le plus étrange, c'est qu'elle me rappelait Lya, elle ne lui ressemblait pas trait pour trait, mais j'arrivais à retrouver en elle un je ne sais quoi de mon premier amour. C'était con, mais c'est ce qui dissipa ma colère grandissante. Je n'étais habituellement pas un sentimentales et je ne sais comment elle s'y était pris, mais Mairenn arrivait à me toucher, à atténuer ma colère. Coup de foudre, coup de chance ou bien simple baisse de régime de ma part ? Je ne le sais pas vraiment, mais le fait est que je me contentais de la regarder, un sourcil arqué, déblatérer ses conneries et ce sans rien dire pour l'interrompre et pourtant vu le niveau, il y avait de quoi ! Ça parlait de ragondin magique, de prostitution de sauvetage des putes... Bref plein de choses qui ne me concernait pas et qui ne m'intéressait guère. Bah oui ah quoi donc me servirait de nettoyer la ville de son éventuel réseau de prostitution ? À obtenir la reconnaissance des femmes de l'île ? Cool ... Mais ça me sert à rien ! Surtout si c'est pour casser un réseau qui permet à certaines de pouvoir survire et ce juste pour d'hypocrites remerciements de la part de femmes non concernées par la misère des femmes de la rue. Ce n'était vraiment pas une bonne idée !

La chasseuse de primes était vraiment perchée, et je ne sais pas d'où elle venait, mais c'était certainement le monde des bisounours, cependant de part ses gestes, elle me remémora un fait plutôt important :

-Si tu parles de la femme qui se trouve dans la gueule de ton lion... Je pense qu'elle a pour l'heure d'autres angoisses... Comme par exemple le fait qu'elle soit à demi-avalé par un lion ! Enfin tout ça c'est si elle est encore vivante !





C'est alors que, sans prévenir, la jeune femme réitérait son acte à mon encontre alors que j'avais arrêté de la fixer après lui avoir montré la posture de la femme installée dans la gueule du lion. Remarquant l'étrange silence qui régnait, alors qu'il y a quelque minutes à peine, un boucan indescriptible s'élevait en provenance de la rue, je relevais les yeux curieux de voir si les autres avaient tous pris la fuite, lâches et peureux comme ils étaient. Mais visiblement leur terreur leur avait refuser toute fuite, car ils étaient tous là, immobiles, telles des statues de cires, une expression de peur profondément ancrée sur leurs visages. C'est donc alors que je constatais ce fait, que la jeune femme me sauta dessus une nouvelle fois, m'enlaçant une fois de plus. Non mais sérieusement, elle prenait la confiance bien trop rapidement celle-là !

Des cliquetis se firent alors entendre. Par je ne sais quel moyen, certains soldats s'étaient réveillés de leur léthargie en voyant la jeune femme entrer en contact avec moi. Ah quand même ! Cependant comme si leur peur reprit soudainement le dessus, ils reculèrent lorsque le roi de la savane émis quelques grognements étouffés. C'est alors que je sentis de nouveau une rage irascible monter en moi. Leur couardise m'avait finalement permis de reprendre mes esprits. Etait-ce une bonne chose ? Eux retiendront sûrement que non vu la gueulante que j'ai poussé à ce moment-là !





-Vous allez vous bouger, bordel ? Vous retournez à vos activités, allez donnez à bouffer à vos chiens ou les toiletter, j'en sais rien ! Vous autres continuez à patrouiller et toi... Tu vas faire mon taff ! Je te laisse l'administration vu que tu as bien trop peur pour être sur le terrain ! Dégage ! Je m'occupe du cas de cette femme et de son lion ! Allez, cassez-vous tous ! J'ai besoin de m'entretenir avec elle ! Et pour vous répondre madame... Madame... Ce que les habitants de cette île appellent "lions" ne sont autre que les animaux qu'ils se trimballent tous. Vous avez dû les voir... Bref, ce ne sont pas de vrai lion comme le votre. Les vrais lions sont bien trop dangereux, il n'y a qu'à regarder votre compagnon, il a engloutit la moitié de cette pauvre femme... Quel triste sort !

Commençais-je furieux, m'adressant à tour de rôle aux plus téméraires des habitants qui se pavanaient ici par pure curiosité, puis à mes soldats et enfin d'un ton plus adoucit à la jeune femme, pour terminer sur un ton frôlant l'hypocisie, car il fallait bien l'avouer peut m'importait le sort de certes prostitué nommé Pululine.

-Mais vous savez... Nous les ragondins magiques ne pouvant rien pour vous une telle requête, c'est de la juridiction de la Marine ! Vous devez connaître, non ? Eh bien allez les voir plutôt eux, madame !

Dis-je en entrant dans son jeu, essayant de dire ce bobard avec le plus de calme et de sincérité possible. Enfin, j'espérais quand même, au fond de moi que la jeune femme s'aperçoive de la supercherie et que je puisse lui poser enfin des questions sérieuses ! Suites à mes paroles le groupe se disloqua, nous laissant seulement tous les trois ( en réalité quatre avec Pululine dans la gueule d'Arkhom ! mais est que l'on doit vraiment la compter ? ). Cette rencontre était vraiment bizarre, et quelque chose me disait que ce n'était qu'un début ! Le début... Oh bordel !



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MessageSujet: Re: Y'a du tumulte à Poodle Island! [PV Rakan Khorus]   Y'a du tumulte à Poodle Island! [PV Rakan Khorus] Icon_minitime1Lun 11 Juil - 21:46
Même si elle ne pouvait pas voir le visage de cet homme et encore moins l’expression qu’il en dégageait Mairenn savait néanmoins qu’elle l’avait quelque peu surpris. Normal, n’est-ce pas ? Surtout lorsqu’on voit quelqu’un comme elle se jeter aisément sur les gens pour les enlacer. Peut-être l’avait-elle mis mal à l’aise mais elle s’en fichait un peu : peut-être que le marine allait l’aider. Lorsqu’il lui parla de Pululine dans la gueule d’Arköm, elle se tourna vers son familier pour entendre la pauvre prostituée se plaindre à nouveau. Elle haussa les épaules et se contenta ensuite de fixer le lisse faciès de son interlocuteur lorsqu’il hurla des ordres à tout le monde. Son air de niais heureuse d’avoir trouvé une si formidable île changea lorsqu’elle apprit de la bouche du ragondin magique que les lions n’étaient pas ce qu’elle pensait ici, mais que c’étaient ces chiens hideux, bouclés et bien entretenus qui envahissaient les rues de Poodle Island. Choquée et se sentant soudainement bête, elle passa une main devant sa bouche grande ouverte avant de fixer l’un de ces canidés dont les poils avaient été teints en rose. Elle le pointa du doigt :

« Ça ?! Un Lion ?! Mais vous vous moquez de moi ? Si cette chose était un lion on se serait moqués de tous les gladiateurs chez moi ! Vous imaginez mes camarades et moi contre ces choses ? Ha bah bravo, ça aurait fait rire les sénateurs ! »

Elle croisa les bras, se vexant quelque peu à l’idée qu’on puisse donner le nom d’un merveilleux félin, roi des animaux qui plus est, à un animal pittoresque. Ha les hommes politiques de son peuple se seraient bien moqués d’elle en effet s’ils l’avaient vu se battre pour la première fois contre un fichu caniche. Ils auraient sans doute demandé à ce qu’on le coiffe et l’orne de rubans avant de l’envoyer dans le cirque. Le cirque… Oui, l’arène aurait donné un air de cirque avec des puces dressées, des chiens danseurs….

« Je me demandais aussi pourquoi les hommes portaient des rubans et froufrous. Ils plus efféminés que moi. »

Elle sentit quelques regards noirs se poser sur elle mais ne changea pas de position et ne chercha encore moins ceux qui voulaient la défier. S’ils voulaient râler, qu’ils le fassent ! S’ils voulaient se battre elle était prête à accepter le duel même si elle détestait la violence contre des civils. Elle en vit la plupart s’en aller s’occuper à leurs affaires et des ragondins magiques partir. Mairenn sourit à son interlocuteur lorsque tout le monde parti, les laissant enfin seuls. Peut-être qu’il était temps d’arrêter les délires et de reprendre le travail de chasseur sérieusement. Certes Pululine vendait son corps mais elle était assez grande pour s’occuper de ses affaires mais elle ne pouvait pas la laisser dans le pétrin et, qui sait ? Peut-être que le pirate qu’elle rechercher et le maquereau étaient le même homme. Elle donna une grande tape sur l’épaule du ragondin magique, une grande tape qui manquait de féminité.

« Ce n’est pas grave mon bon petit rongeur ! Je vais aller voir immédiatement ces marines et je vous en remercie ! Que les dieux soient avec vous et enveloppent votre âme d’un charme de protection ! »

Elle lui fit un au revoir de la main avant de s’éloigner de lui pour rejoindre Arköm. Celui-ci fit mine de se lever jusqu’à ce que sa propriétaire ne lui fasse signe de se rasseoir. Quelque peu surpris, il la regarda tourner autour de lui. Mairenn ne savait pas si c 'était une bonne idée de perdre de vue ne serait-ce que d’une seconde l’homme. Après tout, elle ne l’avait pas reniflé. Et si elle se trompait de personne ? Et si son interlocuteur était parti et se faisait remplacer par un autre ? Il voulait s’entretenir avec elle, pourquoi irait-il se promener quelque part d’autre ? La jeune gladiatrice après avoir fait quatre-cinq tours de son compagnons en laissant trainer sur le sol le bout de son bouclier, ce qui produisait un grincement horrible, alla revoir le « ragondin ». Elle rangea sur son dos son bouclier avant de taper ses deux mains sur les épaules du pauvre homme.

« Bonjour monsieur le Marine ! J’ai besoin de votre aide ! Accepteriez-vous d’aider une pauvre jeune prostituée ? Les ragondins magiques m’ont dit que la Marine pourrait m’aider. »

Elle entendit des pleurs de Pululine et elle poussa un long soupire. Malheureusement elle ne pouvait pas laisser cette femme plus longtemps dans la gueule de son compagnon.

« Arköm, emmène cette femelle ailleurs s’il-te-plait. J’aimerai bien parler de soldat à soldat s’il-te-plait.  Merci♥️ »

Le grand fauve se leva et puis s’éloigna d’eux en balayant le sol avec sa queue. La Dame au Lion se retourna pour regarder de nouveau son interlocuteur avec un grand sourire sur son visage illuminé par le bonheur.

« N’est-il pas chou ? J’ai eus du mal à l’élever comme le ferait une mère mais j’ai quand même réussi à le dresser correctement. Vous savez qu’il est capable de faire plusieurs sauts en arrière ? Et ben moi je ne l’ai su qu’il n’y a pas longtemps. Si vous voyez comment il est agile ! Par contre jamais, ô grand jamais, ne lui demandez un jour de vous donner la patte. Vous pouvez être par terre, complètement sonné. J’ai cru que j’allais mourir. Vous imaginez les dieux de la mort et tout ce qui s’en suit ? « Ha bonjour, je suis morte parce qu’un lion m’a donné la patte ! ». Remarque c’est mieux que si je disais que je me suis fait agressée par un caniche, que celui-ci m’a arraché les deux jambes, que j’ai dû me traîner par terre à l’aide de mes bras pour trouver un médecin, me vidant de mon sang petit à petit, pour finalement tomber des escaliers en essayant de les descendre, me briser les deux coudes et crever comme un vulgaire déchet, les yeux picorés par des canaris que les habitants d’ici appelleraient des faucons. Haaaa, je me sens l’âme d’une pwète* aujourd’hui. »

Elle acheva sa dernière phrase en se mettant à côté de son interlocuteur pour passer son bras au-dessus de ses épaules, comme le feraient de bons vieux amis.

« Tiens, bizarre, je ne me rappelle plus de ce que je voulais dire… »

Elle tapota doucement l’épaule du pauvre marine le temps de réfléchir avant de s’écrier ;

« Ah j’ai trouvé ! Il se peut également que je recherche quelqu’un. Peut-être est-ce le maquereau de cette pauvre demoiselle. Peut-être avez-vous des objets appartenant à des révolutionnaires ou des criminels ? Vu une bande de gredins se promener ici ? »

Elle attendit sa réponse en le reniflant discrètement pour essayer de retenir son odeur tandis qu’Arköm revenait vers eux. Il se coucha devant eux, regardant les deux humains communiquer.




HRPG: *Pwète ; la faute est faite exprès! Razz
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Y'a du tumulte à Poodle Island! [PV Rakan Khorus]

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